Francophonie en fête : cinq jours de fièvre musicale

Francophonie en fête
Abel Maxwell, Amélie et les Singes bleus, Amadou Kienou ou encore Mimi O'Bonzawin. Montage ONFR+ Gracieuseté

TORONTO – La 17e édition de Francophonie en fête, qui débute ce jeudi, réserve au public plus de 30 concerts avec en point d’orgue une brochette de spectacles le 25 septembre, Jour des Franco-Ontariens.

Le festival torontois, qui a quitté son quartier général de la Distillerie pour élire domicile, depuis un an, dans la mezzanine Timber sur la promenade Bentway, fait son retour sous les arches de béton de l’autoroute Gardiner. C’est ici que se dérouleront la plupart des concerts.

Et ça commence dès ce jeudi par les prestations de Célia Opéra, Tobias, Trio Hassiba et Cactus Club que l’on retrouvera de 15h à 18h.

Le jour suivant, vendredi, le musicien et percussionniste Njacko Backo prendra le relai, avant de céder la place à Maryem Tollar, Alpha Rytm Roots, Noémi et le Friendless Crew et Dual It. L’humoriste sudburois Steph Paquette conclura la fête qui s’étirera de 13h30 à 18h45 ce jour-là.

Le samedi, toujours sur la scène de la promenade Bentway, on aura droit à la soul de Julie Kim, l’afro-folk de Gloria Gift Nankunda, la pop de Genevière et Alain, ainsi que de Kyris. Sage Matuzolele, Amélie et les Singes bleus et LGS (ex-Le Groupe Swing) complèteront le copieux menu servi de midi à 18h30.

Le musicien franco-torontois Abel Maxwell. Gracieuseté

Le dimanche, Mimi O’Bonsawin, Tish Maredza, Ambiance, Jahfaa, Amadou Kienou ou encore Swamperella et ses rythmes louisianais assureront le show. Abel Maxwell également. L’artiste torontois y voit « une belle opportunité de célébrer la francophonie et de se rassembler à Toronto ».

L’inclassable Moskitto Bar, un groupe né en 2016 qui mélange les genres musicaux celtiques, latinaux et orientaux, sera aussi de la fête.

« On a six-sept nationalités sur scène et la connexion entre les cultures de chacun crée un son unique qui fait écho à Toronto et sa population multiculturelle », raconte Tangi Ropars, chanteur et accordéoniste du groupe torontois de retour d’une tournée en Ontario et au Québec.

Le groupe Moskitto Bar avec Tangi Ropars à l’accordéon. Gracieuseté

« On aime jouer partout, dans la rue comme sur les grandes scènes, et on est heureux de retrouver le public et les festivals depuis cet été. Se produire chez nous à Toronto a toujours une saveur particulière. »

31 spectacles s’enchaineront jusqu’au 25 septembre qui constituera le sommet du festival, Jour des Franco-Ontariens. La fête se téléportera alors sur l’avenue Danforth, au Carrot Common Green Roof, un nouvel endroit déniché par les organisateurs.

À l’affiche : Monsieur Philippe, Tobia le baryton, Philippe Flahaut, Gabriel Osson et DJ UNPIER seront de la fête. Deux des sœurs du trio Ariko feront le déplacement pour jouer des morceaux de leur nouvel album, Quand on chante, sorti cet été.

Deux des soeurs Lefaive, Jill et Kelly, seront sur la scène de Francophonie en fête, le 25 septembre. Archives ONFR+

« On va inviter le public à participer avec nous, partager et célébrer notre culture en ce 25 septembre », dit Kelly Lefaive, membre du groupe familial de Lafontaine. « Et ce qui est spécial à Toronto, c’est qu’on peut non seulement entrainer la communauté avec nous mais aussi les gens qui passent dans la rue. On adore ça. »

Deux autres rendez-vous en salle

Le président de Francophonie en fête, Jacques Charrette, met en avant une programmation multiculturelle plus consistante que les éditions précédentes : « On a plus de spectacles gratuits que l’année dernière, avec des artistes issus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Puis on ajoute aux quatre jours de spectacle le dimanche 25 septembre pour célébrer le jour des Franco-Ontariens. »

Cette 17e édition s’affranchit aussi des restrictions sanitaires qui avaient imposé des limites de capacité de moitié en extérieur et créé des reports de date de spectacle en intérieur en 2021.

« Cette fois, on n’a aucune restrictions », s’enorgueillit le président. « On ne refusera pas de gens et on ne demandera ni masque ni preuve vaccinale, y compris dans les spectacles en salle. »

Deux dates s’ajoutent en effet au programme 2022 : Luc de la Rochelière le 24 septembre au Studio Glenn Gould et Louis-Jean Cormier le 7 octobre au Paradise Hill.

Amélie et les Signes bleus sont programmés ce samedi. Source : Facebook