Comme tout jeune garçon de Kirkland Lake, Dany Laj (Lajeunesse de son vrai nom) rêvait de devenir un joueur de hockey. Mais un jour, son père lui a offert une cassette des Beatles, et sa vie a basculé. Il a formé son groupe Dany Laj and the Looks, et depuis ce moment, il sillonne l’Amérique du Nord pour faire découvrir sa musique Power Pop, un mélange de rock, folk et punk. Cet automne, Dany Laj and the Looks ont lancé leur nouvel opus, Everything New is New Again.
DANY LAJ :
J’avais 9 ans, puis mon père
avait arrêté à Larder Lake
chercher du gaz.
Il avait acheté
The Beatles
Rock’n’Roll Volume 1.
Dans ce temps-là,
c’était les cassettes. Moi,
quand j’ai entendu ça, là,
ça a changé toute l’affaire.
Mais c’est drôle parce que
c’était bien en 1999.
Ça, ça devrait arriver
peut-être à quelqu’un dans
les années 60 ou
whatever.
Cette cassette-là,
je l’ai assez écoutée,
là, ça a pas de bon sens.
J’ai appris même à parler
en anglais beaucoup
de cette cassette-là.
C’est la première fois que
je me suis peut-être dit que je
voulais jouer dans un orchestre,
puis jouer de la guitare.
J’ai grandi comme un jeune un
peu weird,
mais qui adorait la
musique, qui adorait le hockey.
Jusqu’à 16 ans, je voulais
être Wayne Gretzky.
Après 16 ans, je voulais être,
hum, Elvis Presley peut-être.
DANY et son groupe sont sur scène. DANY s’adresse au public.
DANY LAJ :
On est Dany Laj and The Looks.
Moi j’ai grandi à Kirkland Lake,
à peu près 45 minutes d’ici.
Un extrait d’une chanson de Dany Laj and The Looks est présenté.
DANY LAJ :
Dans ma musique, tu vas entendre
n’importe quoi : du pop,
du rock’n’roll, du garage
psychédélique. Si tu veux
rentrer dans le genre,
c’est plus du powerpop.
Un extrait d’une chanson de Dany Laj and The Looks est présenté.
DANY LAJ :
On vient de sortir un nouvel
album qui s’appelle
« Everything new is new again ».
Je suis bien fier de cet album-ci.
Je trouve qu’on va un peu plus
deep qu’on allait avant.
Le son commence à changer
un peu, puis j’aime
bien où ce que ça va.
DANY et une membre de son groupe discutent dans un appartement en regardant une illustration sur l’écran d’un ordinateur.
DANY LAJ :
On a des chansons francophones
sur l’album. J’ai grandi
francophone, fait que, pour moi,
c’est un peu naturel. Mais, en
même temps, c’est différent
quand que je le pousse plus.
Un extrait du vidéoclip de la chanson Annie de Dany Laj and The Looks, vidéoclip de Shawn Kosma de Here Kitty Kitty Productions est présenté.
DANY LAJ :
Chantant
♪ Laisse tomber l’aiguille ♪
♪ J’vais lâcher mon
phone ♪
♪ Je préfère danser ♪
♪ Pis j’haïs cette toune ♪
♪ Il est bien temps que tu
te réveilles ♪
♪ Réveilles ♪
♪ Réveilles ♪
♪ Réveilles ♪
DANY poursuit l’entrevue.
DANY LAJ :
On a été à New York enregistrer
l’album dans un studio qui
s’appelle N.Y. HED. C’est
comme un studio-boutique.
Il y a beaucoup de nos albums
qu’on adore qui ont été faits
là. Comme Dirtbombs, Andre
Williams, Ronnie Spector,
enregistrés là avec eux autres.
Ils ont tout le gear
comme le sound studio,
puis toutes sortes d’affaires.
Tous les vieux preamps.
C’est fait tout comme si c’était 1955.
C’est le son de notre album.
Ça été fait sur le tape.
Un extrait d’une chanson de Dany Laj and The Looks est présenté, alors que DANY l’écoute dans un studio.
DANY LAJ :
Chaque studio, puis chaque
personne que je travaille
avec emmène quelque chose
de différent. Ce studio-là,
il a un son. L’ingénieur
slash producer,
lui aussi, il a un son. Puis,
nous autres, on a un son.
Puis, quand on s’est mis
ça tout ensemble, ça a
fait un beau mariage.
Le groupe de Dany and The Looks joue une chanson en spectacle.
DANY LAJ :
Pour faire ça comme vie, il faut
que tu travailles fort. Puis, il
faut que tu penses à jouer 150,
160 shows
par année si tu veux
faire de l’argent pour vivre,
là. Ça fait sept ans qu’on
fait des tournées partout
au nord de l’Amérique.
On a pris un petit
break,
mais là, on est prêts pour aller
donner une grosse
shot encore.
Fait que j’ai hâte de jouer
ces chansons-là parce que
ça nous donne du nouveau
stuff à jouer
live.
On est pas assez gros
pour que le monde fait
rien que crier pour des
hits,
fait qu’on peut jouer qu’est-ce
qu’on veut, nous autres.
Fait que c’est le fun.
Nous autres on adore rencontrer
nos fans, les connaître. C’est
pas rien que prendre une photo
puis donner un autographe.
C’est pas vraiment rencontrer
quelqu’un, je trouve. Mais,
on aime ça connaître le
monde. C’est très inspirant.
Des affiches de spectacle défilent. Des dates de spectacle un peu partout en Amérique du Nord défilent. Finalement, des photos du groupe défilent.
Des images du groupe en spectacle sont présentées.
Générique de fermeture