Marie-France Lalonde réélue

Marie-France Lalonde, candidate dans Orléans pour le Parti libéral de l’Ontario (PLO). Crédit image: Radio-Canada/Groupe Media TFO

OTTAWA – Malgré la déconfiture du Parti libéral de l’Ontario (PLO), la ministre sortante des Affaires francophones, Marie-France Lalonde, aura réussi à sauver son poste comme représentante des électeurs d’Orléans.

JEAN-FRANÇOIS MORISSETTE
jmorissette@tfo.org | @JFMorissette72

« C’est certain que le fait d’avoir eu la confiance des gens, la communauté d’Orléans, c’est fort aujourd’hui. Je suis pleine d’émotions. C’est un peu encore irréel », a immédiatement fait part Marie-France Lalonde au micro d’#ONfr.

« Pour moi, je dis merci. Je dis merci pour cette confiance qu’on me fait, de soutenir Orléans, à Queen’s Park. Écoutez, ça va être difficile. On va avoir des dossiers à continuer de chapeauter. Je me suis toujours portée garante de ces dossiers. »

Et d’ajouter : « La francophonie, ça m’a toujours tenu à cœur depuis les derniers quatre ans de mon entrée au sein de l’Assemblée Législative de l’Ontario. Il y a eu de très belles avancées dans les derniers quatre ans et on ne peut pas les perdre. »

Élue en 2014, Marie-France Lalonde a pris rapidement du galon dans le gouvernement de l’ancienne première ministre, Kathleen Wynne. D’abord comme adjointe parlementaire à la ministre déléguée aux Affaires francophones jusqu’en 2016, Madeleine Meilleur, puis comme ministre déléguée. Elle a aussi occupé le poste de ministre des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs, avant d’obtenir, en 2017, le portefeuille de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels.

Lors de sa première élection, Marie-France Lalonde avait terminé avec près de 53 % des votes.

Au cours de cette élection, Mme Lalonde s’était engagée, en cas de victoire de son parti, à poursuivre son agenda en francophonie, notamment à s’assurer de l’ouverture de l’Université de l’Ontario français (UOF) et à une refonte de la Loi sur les services en français (LSF) dans les 100 premiers jours. Dans les derniers jours de campagne, elle avait même indiqué qu’elle travaillerait pour faire de l’Ontario une province bilingue.

Article écrit avec la collaboration de Sébastien Pierroz et Caroline Leal.