Nouvelles négociations entre l’AEFO et le gouvernement ce mercredi

Le président de l'AEFO Rémi Sabourin lors du débrayage, jeudi 13 février. Crédit image: Camille Martel

TORONTO – L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) et le gouvernement tenteront de nouveau d’obtenir une entente ce mercredi. Le ministère de l’Éducation aura aussi une négociation le même jour avec l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA).

« En Fait, l’AEFO, le gouvernement et le Conseil des associations d’employeurs (CAE) – représentant les 12 conseils scolaires de langue française — retournent à la table de négociation demain. (…) La grève du zèle demeure », a fait part la porte-parole de l’AEFO, Marilyne Guèvremont dans un échange de courriels avec ONFR+.

Des négociations qui interviendront deux jours avant la grande grève générale de ce vendredi. Les membres des quatre syndicats d’enseignants de la province seront en grève le 21 février.

Piquets de grève connus ce jeudi

« La liste des sites de piquetage n’est pas encore affichée et le sera d’ici le 20 février », a précisé Mme Guèvremont.

Pour la première journée de débrayage jeudi dernier, les membres de l’AEFO s’étaient déployés sur 90 piquets de grève à travers toute la province.

Les membres de l’OECTA en grève. Source : Facebook OECTA

Du côté de l’OECTA, on parle de grèves tournantes à partir du 24 février si aucun accord n’est conclu avec le gouvernement à l’issue de la négociation de mercredi.

« Tout le monde sait que la solution est, pour le gouvernement, de retirer ses coupes téméraires et de proposer un véritable plan pour parvenir à un accord équitable. Mais le gouvernement n’écoute toujours pas », a fait savoir la présidente de l’OECTA, Liz Stuart, par voie de communiqué.

Lecce « heureux »

Le ministre de l’Éducation, Stephen Lecce, s’est réjoui de ces nouvelles négociations avec l’OECTA.

« Les élèves ont besoin d’être en salle de classe. Mon objectif a toujours été de conclure des ententes avec nos partenaires du secteur de l’éducation – des ententes qui sont justes pour les élèves, justes pour les parents qui travaillent fort, et justes pour nos dévoués enseignants et enseignantes et travailleurs et travailleuses en éducation. »

Et de poursuivre : « Je suis heureux que le médiateur ait rappelé toutes les parties à la table de négociation, car nous avons toujours dit être prêts à négocier une entente pour que les élèves puissent rester en classe. »

Stephen Lecce, le ministre de l’Éducation regrette un blocage dans les négociations avec les syndicats. Archives ONFR+

Les conventions collectives des quatre syndicats sont échues depuis le 31 août.

Jusqu’à maintenant, aucun accord n’a pu être trouvé entre les différentes parties, notamment sur les dossiers de la hausse du salaire des enseignants, l’apprentissage numérique ou encore, l’augmentation de la taille des classes.