Paul Savoie et Éric Mathieu lauréats du Prix Champlain

Les auteurs franco-ontariens Paul Savoie et Éric Mathieu ont respectivement remporté le Prix Champlain dans la catégorie adulte et le volet jeunesse. Décerné par le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC), le prix vise à mettre en valeur la qualité littéraire provenant d’auteurs issus des diverses communautés francophones du Canada.

« Félicitation à tous les finalistes et aux organisateurs qui travaillent à la vitalité de la francophonie partout au pays! », a lancé la ministre québécoise responsable des relations canadiennes et de la francophonie canadienne, Sonia Lebel.

Prix Champlain adulte : Paul Savoie

Originaire de Saint-Boniface au Manitoba, Paul Savoie a déjà remporté le Prix Champlain en 2013 avec son recueil de nouvelles Dérapages. Il est aujourd’hui récompensé pour son recueil de poèmes Ce matin publié aux éditions David.

« C’est une œuvre qui témoigne d’une grande maîtrise de l’écriture poétique, une écriture fine et personnelle. L’auteur a le sens du mot juste et joue des sonorités pour créer un rythme qui épouse ses propos et sa réflexion sur la vie, l’écriture et le renouveau », explique le jury.

L’auteur se mérite donc une bourse de 3 000 $ et une résidence d’auteur d’un mois à la Maison de la littérature de Québec, située au cœur du Vieux-Québec.

Lauréat jeunesse : Éric Mathieu

Professeur à l’Université d’Ottawa, Éric Mathieu s’est également mérité une bourse de 3 000 $ et partira en tournée dans les écoles organisée par Communication-Jeunesse. Son livre Capitaine Boudu et les enfants de la Cédille (Éditions L’interligne) lui a déjà valu le Prix du livre d’enfant Trillium 2021.

« Avec ce titre, Éric Mathieu réussit à construire un univers bien ficelé et rempli d’humour qui aborde avec brio la thématique de la diversité linguistique », s’est exprimé le jury.

L’auteur en est à son troisième roman après Les suicidés d’Eau-Claire (2016) et Le goupil (2018).

Éric Mathieu lors de la cérémonie du Prix Champlain. Capture d’écran

Finalement, le jury a souligné avec une mention spéciale l’œuvre de Soufiane Chakkouche pour son roman Zahra publié aux éditions David.

« Merci au personnage de Zahra qui m’a longtemps habité avant que je couche son histoire sur le papier », a-t-il déclaré.

Soufiane Chakkouche. Capture d’écran