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Deux nouveaux baccalauréats en éducation à l’UOF, dont une formation accélérée d’ici 2026

Photo : Gracieuseté de l'UOF

TORONTO – Double nouvelle pour l’Université de l’Ontario français (UOF) qui lancera deux nouveaux programmes en éducation : un premier baccalauréat pour l’enseignement au secondaire dès 2025, ainsi qu’une formation accélérée combinant baccalauréat général et baccalauréat en éducation en quatre ans au lieu de six, dès 2026 – une première en français en Ontario.

Quelques semaines après sa première cérémonie de remise de diplômes, l’UOF annonce l’ajout progressif de deux nouveaux programmes de formation en enseignement.

En plus de l’actuel baccalauréat en Éducation pour l’élémentaire s’ajoutera pour la première fois un autre pour l’enseignement du français au secondaire, de la 7e à la 12e année, disponible dès septembre 2025.

L’UOF, qui avait reçu le consentement ministériel en mai dernier, vient finalement de recevoir l’agrément la veille pour l’ajout de 80 places en plus pour former des enseignants de français pour le secondaire.

Autre nouvelle d’envergure pour l’établissement postsecondaire, la création d’un baccalauréat en Éducation en formation accélérée de quatre ans au lieu de six, destiné aux finissants du secondaire qui entreront ainsi deux années plus tôt sur le marché du travail.

Il s’agira d’un baccalauréat général combiné au baccalauréat en Éducation. 40 places ouvriront ainsi à la rentrée 2026.

« Ce parcours accéléré implique un rythme plus soutenu avec une plus grande densité de cours, des temps de vacances plus resserrés et des cours d’été, ce qui permet de gagner deux ans », explique au micro d’ONFR le recteur et vice-chancelier de l’UOF Normand Labrie.

Depuis la demande de l’UOF en ce sens, le gouvernement a déjà donné son intention d’y consentir.

« Il reste des conditions à remplir d’ici le mois d’août prochain, et, sous couvert de l’autorisation ministérielle à venir, les cours pourront démarrer en 2026. En français, ça n’existe nulle part ailleurs en Ontario, ce sera la première université à faire ça », a-t-il ajouté.

« Les récents appuis de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEEO) et du ministère des Collèges et Universités, de l’Excellence en Recherche et de la Sécurité (MCUERS) constituent un signal fort, qui nous encourage dans nos démarches. Ils s’alignent parfaitement avec notre mission d’offrir une éducation universitaire francophone à l’intention des futurs professionnels dans des secteurs d’emploi faisant face à des pénuries », a déclaré Normand Labrie dans un communiqué annonçant les deux nouveautés.