Code de déontologie

Code de déontologie journalistique

Préambule

Le rôle essentiel du journalisme est de rapporter fidèlement, d’analyser et de commenter le cas échéant les faits qui permettent aux citoyens de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Pour jouer ce rôle, l’information journalistique se fonde sur des valeurs reconnues. Elle doit être exacte, indépendante, impartiale, équitable, équilibrée et intègre. C’est une des garanties les plus importantes de la liberté de chacun et de la vitalité de la démocratie.

Les faits et les idées d’intérêt public doivent circuler librement et en tout temps. Les membres de l’équipe d’information ont le devoir de défendre la liberté de presse et le droit du public à l’information, sachant qu’une presse libre joue le rôle indispensable de chien de garde à l’égard des pouvoirs et des institutions.
Dans sa mission d’information, TFO est indépendant des lobbies et des pouvoirs politiques et économiques. L’intérêt public est au cœur de celle-ci.

Dans le code de déontologie qui suit, tout le personnel relié à l’information qui produit des reportages ou des textes, réalisateurs, journalistes, rédacteurs web, productions extérieures ou contractuels à l’information, est tenu de mettre en application les règles de ce code de déontologie. C’est ainsi que les réalisateurs qui œuvrent à l’information sont des journalistes même s’ils n’en portent pas le titre.

C’est la direction éditoriale qui détient l’autorité sur les membres de l’équipe de l’information.

Le personnel de l’information est identifié à son média et doit agir de manière responsable dans l’espace public afin de ne pas porter atteinte à la crédibilité de son média et à la sienne.

Les normes journalistiques de TFO constituent un outil afin d’effectuer rigoureusement son travail. Elles ne doivent pas être considérées comme un obstacle au travail journalistique.

Dans l’objectif d’agir en média responsable, de servir l’intérêt public et de garantir la crédibilité de son information, TFO met en pratique les règles déontologiques suivantes dans ses activités d’information et d’affaires publiques sur ONFR.

N.B. Dans ce code de déontologie, l’utilisation du mot « journaliste » inclut tout le personnel de l’information qui se livre à une pratique journalistique.

1. Vérité, rigueur et exactitude

Le personnel qui accomplit des fonctions journalistiques a l’obligation de s’assurer de la véracité et de l’exactitude des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Il s’assure également de la crédibilité de leurs sources et exerce en tout temps leur esprit critique.

1.1 Corrections

Les membres de l’équipe de l’information doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de manière proportionnelle à leur importance. Les reportages sur le web qui comportent des erreurs ne doivent pas être supprimés ou modifiés rétroactivement, sauf dans des cas exceptionnels ou pour des considérations légales. Les corrections des erreurs sont ajoutées à la suite du reportage.

1.2 Contexte

Les journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de manière qu’ils soient compréhensibles et exacts, sans en augmenter ou en diminuer la portée.

1.3 Titres et images

Les titres, présentations des reportages, légendes, photos, illustrations, graphiques, sons et images diffusés doivent représenter le plus fidèlement possible l’information auxquels ils se rapportent, sans exagérer ni induire en erreur. Les photomontages et autres manipulations de l’image doivent être clairement identifiés.

1.4 Le journalisme d’opinion

Dans le journalisme d’opinion comme l’éditorial, la chronique, la critique ou le billet, le journaliste doit respecter l’exactitude des faits et faire preuve d’intégrité, d’équité et d’indépendance. Il n’est pas tenu à l’impartialité ni à l’équilibre des points de vue.

Le journaliste d’opinion dispose d’une grande latitude de ton et de style qui peuvent être très personnels et il peut prendre parti sur les questions litigieuses de l’actualité.

Ce qui relève du journalisme d’opinion doit être clairement identifié et séparé du journalisme factuel afin de ne pas engendrer de confusion dans le public.

Enfin, si la divergence d’opinion fait partie d’une manifestation d’ouverture afin d’accueillir le choc des idées, en revanche, l’opinion qui ne s’appuie pas sur des faits avérés devrait être évitée.

1.5 Citations

Les journalistes doivent respecter fidèlement le sens et le contexte des propos qu’ils rapportent.

1.6 Plagiat

Les journalistes ne doivent pas se livrer au plagiat. S’ils reprennent une nouvelle exclusive qui vient d’être publiée ou diffusée par un autre média, sans ajouter des informations qu’ils ont eux-mêmes recueillies, ils doivent en identifier la source.

2. La cueillette de l’information

Les journalistes exercent leur métier à visage découvert, en s’identifiant comme journalistes. Ils recueillent l’information par les moyens éprouvés du journalisme, y compris les entrevues, recherches et consultation de dossiers et de contacts.

2.1 Procédés clandestins

Dans certains cas, les journalistes sont justifiés d’utiliser des procédés dits clandestins comme les caméras et les micros cachés ou la dissimulation de leur fonction de journaliste, pour obtenir l’information qu’ils recherchent.

Le recours à de tels moyens doit toujours rester exceptionnel et être autorisé par la direction éditoriale. Les journalistes les emploieront lorsque :

  • l’information recherchée est d’un intérêt public certain, principalement dans les cas où il s’agit de mettre à jour des actions socialement répréhensibles;
  • l’information ne peut vraisemblablement pas être obtenue ou vérifiée par d’autres moyens, ou bien ceux-ci ont déjà été utilisés sans succès;
  • les gains pour le public, en démontrant une activité illicite, dépassent les inconvénients qui peuvent être causés à des individus.

L’utilisation de moyens clandestins peut aussi être considérée selon ces critères lorsque la sécurité des journalistes est menacée, par exemple lors de manifestations hostiles. Le public sera informé du recours à ces moyens.

Dans certaines circonstances, il est possible de faire appel à un tiers ou à un intermédiaire pour tenter de recueillir les informations recherchées. Là encore, il faut en aviser la direction éditoriale.

2.2 Respect

Les journalistes doivent faire preuve de compassion et de respect à l’égard des personnes qui viennent de vivre un drame ainsi qu’à l’égard de leurs proches, et éviter de les harceler ou de les manipuler pour obtenir des informations.

2.3 Personnes mises en cause

Les journalistes recherchent avec diligence à recueillir et rapporter le point de vue des personnes mises en cause ou critiquées dans leurs reportages. Si celles-ci refusent de commenter, ou s’il est impossible de le joindre, le reportage en fera mention sobrement afin de démontrer son impartialité.

2.4 Actes violents

En cas d’émeute, de prise d’otages, d’actes terroristes et autres actes violents, les journalistes effectueront leur travail en évitant de mettre en danger des personnes ou d’aggraver les problèmes de sécurité.

Afin de bien rapporter les faits reliés à ces événements, et d’éviter de ne rapporter qu’une vision tronquée ou partielle des événements, les journalistes tenteront de compléter leurs informations auprès d’autres sources bien informées.

3. Diffusion de l’information

3.1 Reconstitutions et mises en scène

Les journalistes préfèreront toujours la représentation de la réalité telle quelle à sa reconstitution par divers artifices. Les reconstitutions d’évènements et les mises en scène peuvent néanmoins être utilisées en journalisme afin d’illustrer et de soutenir un reportage, mais en s’assurant de reproduire le plus fidèlement possible les faits, opinions et émotions qui entourent l’évènement recréé.

Sauf dans les cas anodins, le public doit alors être informé qu’il s’agit d’une reconstitution ou d’une mise en scène.

3.2 Règles de conversation et embargos

Les journalistes ne sont pas tenus de respecter les règles de conversation (« off the record », « background », publication sans attribution) auxquelles ils n’ont pas donné un accord explicite. Ces règles doivent être établies avant la conversation avec la source et non après.

Les journalistes respectent les embargos et les règles de conversation auxquels ils ont donné leur accord préalable. Cependant, si l’information a déjà été rendue publique ou obtenue d’une quelconque autre façon, ce respect peut être reconsidéré.

Les journalistes limitent le plus possible le recours à ces règles de conversation qui peuvent faciliter leur manipulation par les sources.

3.3 Droit de regard des sources

Les journalistes n’accordent pas à leur source de droit de regard sur le contenu destiné à être diffusé. Les journalistes peuvent cependant, de leur propre chef, soumettre certains éléments d’un reportage à leur source dans le but d’en vérifier l’exactitude.

3.4 Rémunération des sources

Aucun cachet n’est accordé à des représentants de groupes de pression, des membres d’une organisation politique, des porte-parole syndicaux ou patronaux, ou encore de groupes environnementaux. Il existe très peu de situations où il est justifié de verser un cachet à un invité. Si cela devait se faire, il faut, au préalable, obtenir l’autorisation de la direction éditoriale.

Enfin, les journalistes ne versent aucune rémunération aux personnes qui acceptent volontairement de fournir de l’information, sauf lorsqu’il s’agit d’un cachet versé à un expert ou à un commentateur-invité, ou encore à un artiste effectuant une performance, selon les conventions en place.

3.5 Publicité

L’information et la publicité doivent être clairement séparées afin d’éviter toute confusion dans le public sur la nature de ce qui est transmis.

Les membres de l’équipe d’information ne font pas de publicité déguisée ou indirecte ou de publireportages. Ils refusent de diffuser une information en échange d’un contrat publicitaire pour leur entreprise de presse ou en échange de tout autre avantage.

Les journalistes n’accordent pas de traitement de faveur aux annonceurs et commanditaires de TFO. Ils doivent couvrir les évènements que commandite leur média avec la même rigueur que tout autre évènement, dont ceux découlant d’une entente de partenariat.

3.6 Accusés et victimes de crime

Les journalistes doivent respecter le droit de toute personne à un procès juste et équitable et la présomption d’innocence des citoyens traduits devant les tribunaux en utilisant différents moyens comme l’emploi du conditionnel. En l’absence d’accusations formelles, les journalistes font preuve de rigueur et de prudence avant d’identifier publiquement des personnes soupçonnées d’actes illégaux.

Les journalistes ne font pas mention des antécédents judiciaires de personnes ne faisant pas l’objet de procédures judiciaires et n’identifient pas les proches de personnes accusées ou retenues coupables de crimes, à moins que cette mention ou identification soit d’intérêt public.

Les journalistes ne diffusent pas de photographies ou d’informations permettant d’identifier des victimes d’accidents ou d’actes criminels, à moins qu’ils aient eu l’assurance que leurs proches en sont avisés au préalable. Les journalistes reconnaissent aussi qu’il existe, dans certaines circonstances, des interdictions de divulgation d’informations permettant d’identifier une victime, un témoin ou même un accusé, tel que dans des cas de crimes à caractère sexuel, sauf dans des circonstances exceptionnelles, telle qu’une demande expresse de la victime de faire lever cette protection.

Les journalistes ne divulguent pas des informations permettant l’identification d’une personne mineure impliquée dans un contexte judiciaire comme accusé, victime ou témoin, sauf dans des circonstances exceptionnelles spécifiques.

3.7 Devoir de suite

Lorsqu’un journaliste a couvert une affaire judiciaire, il doit suivre dans la mesure du possible le dossier jusqu’à son terme et en faire connaître le dénouement à son public, y compris les suites au terme des procédures d’appel.

3.8 Primeurs et exclusivités

Les expressions « en primeur » et « exclusivité » doivent être utilisées bien à propos afin de ne pas banaliser la pratique de souligner les bons coups du média.

3.9 Journalisme culturel

Le journalisme culturel peut différer de la chronique culturelle où on pourra émettre davantage d’opinion sur une pièce de théâtre, un concert, un nouvel album musical ou une autre œuvre artistique.

3.10 Protection de la jeunesse

Dans un contexte non-judiciaire, les journalistes évitent de publier des informations qui permettent l’identification de personnes mineures si celle-ci risque de compromettre leur sécurité et leur développement. Toute dérogation à ce principe doit être justifiée par un intérêt public prépondérant et nécessite un consentement libre et éclairé, avec l’implication de personnes majeures responsables.

4. Protection des sources et du matériel

4.1 Sources confidentielles

Les journalistes identifient leurs sources d’information afin de permettre au public d’évaluer le mieux possible la compétence, la crédibilité et les intérêts des personnes dont ils diffusent les propos. Il arrive que des personnes sollicitées pour réaliser un reportage ou une entrevue requièrent l’anonymat. Il faut bien soupeser cette demande.

L’anonymat peut cependant être accordé exceptionnellement à certaines sources, en dernier recours, lorsque :

  • L’information sert l’intérêt public;
  • L’information est importante;
  • Il n’existe pas d’autres sources identifiables pour l’obtenir;
  • La source pourrait encourir des préjudices si son identité était dévoilée.

Les journalistes expliqueront la préservation de l’anonymat et décriront suffisamment la source, sans conduire à son identification, pour que le public puisse apprécier sa compétence, ses intérêts et sa crédibilité. Avant d’accorder l’anonymat à une source, il faut obtenir l’accord de la direction éditoriale.

4.2 Promesse de confidentialité

Les journalistes qui ont promis l’anonymat à une source doivent nécessairement tenir leur promesse, devant quelque instance que ce soit. Cependant, si la source a volontairement trompé le journaliste, la promesse devient caduque. Un journaliste peut cependant informer son supérieur de l’identité d’une source confidentielle si celui-ci respecte également la promesse de confidentialité faite par le journaliste.

4.3 Protection du matériel journalistique

Les journalistes et TFO ne transmettent pas le matériel journalistique non diffusé (notes, enregistrements…) à des tiers, sauf si la loi leur en impose l’obligation ou s’il existe un intérêt public prépondérant justifiant de le faire. Dans ce cas, la décision doit se prendre après discussion avec la direction éditoriale.

5. Vie privée et droit à l’information

Les journalistes respectent le droit des individus à la vie privée et défendent le droit à l’information, qui est un droit individuel fondamental dans notre société. L’exercice de ce droit enrichit la vie privée de chacun des citoyens en lui permettant d’élargir ses horizons et ses connaissances.

Il arrive cependant que le droit à l’information entre en conflit avec le droit d’un individu à la vie privée. Dans un tel cas, lorsque les faits privés présentent un réel intérêt public plutôt que de relever de la simple curiosité publique, les journalistes privilégieront le droit à l’information notamment :

  • lorsqu’il s’agit d’une personnalité publique ou d’une personne ayant une charge publique, et que certains éléments de sa vie privée sont pertinents pour comprendre l’exercice de ses fonctions ou mettre en perspective sa vie publique et son comportement public;
  • lorsque la personne donne d’elle-même à sa vie privée un caractère public;

lorsque les faits privés se déroulent sur la place publique.

6. Équilibre et équité

6.1 Équilibre des points de vue

Les journalistes rendent compte honnêtement des divers aspects de la réalité et des divers points de vue significatifs qui circulent dans la société en particulier sur les questions d’actualité litigieuses d’intérêt public, quelque puisse être leur accord ou leur désaccord personnel avec certains de ces points de vue.

La place à accorder à chaque point de vue particulier est du seul ressort du journaliste. L’équilibre recherché ne se juge pas sur un seul reportage mais sur une certaine période. L’équilibre ne veut pas dire accorder une place égale à chaque point de vue.

6.2 Équité

Les journalistes accordent un traitement équitable aux personnes de tous les segments de la société. Ils sont particulièrement attentifs à donner une voix aux sans-voix.

Les journalistes peuvent faire mention de caractéristiques comme la race, la religion, l’orientation sexuelle, le handicap, etc. mais uniquement lorsqu’elles sont pertinentes au reportage.

Les journalistes doivent en même temps être sensibles à leurs possibles biais personnels et à la portée de leurs reportages.

Ils doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer la haine ou le mépris ainsi que des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc.

7. Conflits d’intérêts et intégrité

Les journalistes servent l’intérêt public et non des intérêts particuliers, y compris ceux de leur média. Ils doivent éviter les conflits d’intérêts et les apparences de conflits d’intérêts entre leur intérêt personnel et celui du public.

7.1 Privilèges

Les journalistes ne doivent pas se servir de leur statut professionnel ou des informations recueillies dans l’exercice de leurs fonctions pour en retirer des avantages personnels, ni pour en faire profiter d’autres personnes. Ils ne diffusent ni ne taisent une information pour en tirer un profit.

7.2 Cadeaux et gratifications

Les journalistes doivent refuser les cadeaux et gratifications qui pourraient leur être offerts cause de leurs fonctions sous réserve qu’ils sont de peu de valeur et qu’ils servent à l’accomplissement du travail journalistique.

En revanche, les billets de courtoisie réservés aux journalistes culturels afin de leur permettre d’assister à une séance de cinéma ou à un spectacle pour un reportage, une entrevue ou une chronique, constituent un outil de travail. Cette pratique est acceptable et largement répandue dans le milieu journalistique.

7.3 Voyages payés

Les journalistes ne doivent pas accepter des voyages et des hébergements gratuits ou des participations financières aux frais de reportages de la part d’organismes publics ou privés à la recherche d’une couverture dans les médias.

7.4 Engagement personnel

Les journalistes doivent évaluer avec soin si leur engagement dans un organisme ou une cause peut compromettre leur image d’impartialité et d’indépendance, auquel cas l’engagement ne doit pas avoir lieu. Sauf en ce qui concerne la défense de la liberté de presse, ils doivent éviter de s’identifier à des initiatives sur des sujets controversés.

8. Réseaux sociaux

Le personnel de l’information (journalistes, réalisateurs, rédacteurs, recherchistes) suit les mêmes règles déontologiques dans leur utilisation privée des médias sociaux que dans leur travail de journaliste. En tout temps, les membres des équipes de l’information ont la responsabilité de préserver l’intégrité de leur média.

La nature sociale de ces réseaux implique que chaque propos qui y est échangé peut devenir public, malgré la possibilité de paramétrer les réglages de confidentialité. En

conséquence, les membres de l’équipe d’information ne doivent pas tenir dans les médias sociaux des propos qu’ils ne tiendraient pas sur les plateformes de TFO.

8.1 Gestion des commentaires et des tentatives de manipulation

Nous assumons la responsabilité d’encadrer la manipulation exercée par les trolls, les influenceurs et autres groupes qui émergent au fil des crises dans l’actualité.

Il est également important de repérer rapidement les commentaires qui suivent les publications et diffusions afin de ne pas donner un libre accès à des manipulateurs d’opinions, ou à des propos haineux, racistes, homophobes et contre les femmes ou les féministes.

8.2 Contributions du public

TFO est libre d’accepter ou de refuser les contributions du public à son contenu. S’il les accepte, les contributions doivent être clairement distinguées du contenu journalistique.

TFO prend les moyens raisonnables pour s’assurer que les contributions du public respectent les normes de sa Politique d’information.

8.3 Refus de publication

TFO peut refuser de publier ou de diffuser une contribution reçue du public, à condition que le refus ne soit pas motivé par un parti pris ou le désir de taire une information d’intérêt public.

9. Sondages

Seuls les résultats des sondages dont l’échantillon et les méthodes utilisées sont connus, peuvent être diffusés et publiés. On en donne la source et la période au cours de laquelle il a été réalisé.

10. Intelligence artificielle

Nous reconnaissons que l’Intelligence artificielle (IA) comporte certains dangers. Toutefois, il existe aussi des avantages à l’IA dans certaines circonstances. Lorsque nous avons recours à l’IA pour compléter un segment d’information, ce sera selon les balises établies par TFO et nous en ferons alors mention.

11. Signature

Un journaliste n’est pas tenu de signer un reportage qu’on aurait modifié substantiellement sans son accord.

12. Code de déontologie et autorité éditoriale

Pour toute question suscitant un doute ou pour toute décision susceptible d’avoir des répercussions sur la crédibilité, l’indépendance ou la réputation du média, nous en référons aux autorités éditoriales supérieures.

Le présent code de déontologie journalistique sera révisé au moins tous les trois ans.