Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge. Gracieuseté.
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Le mandat de Raymond Théberge à nouveau prolongé

Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge. Gracieuseté.
Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge. Gracieuseté Commissariat aux langues officielles.

OTTAWA – Le mandat de l’actuel commissaire aux langues officielles Raymond Théberge a été prolongé pour une seconde fois de manière temporaire, en attendant la nomination de son éventuel successeur.

Nommé pour une durée de sept ans en 2018, son mandat officiel avait pris fin en janvier 2025, mais sans remplaçant en place, il avait accepté une prolongation intérimaire de six mois qui prenait fin le 28 juillet. 

Lundi, il a été prolongé à une deuxième reprise dans son rôle de façon temporaire, encore une fois pour six mois, tel qu’il est permis par la Loi sur les langues officielles, a indiqué le Bureau du Conseil privé (BCP), 

« M. Raymond Théberge a été nommé, en date du 29 juillet 2025, commissaire aux langues officielles par intérim pour un mandat de six mois, ou jusqu’à ce qu’un nouveau commissaire soit nommé, selon la première de ces éventualités », a indiqué Daniel Savoie, porte-parole du BCP dans une déclaration.

Sans cette prolongation, le Commissariat aux langues officielles se serait retrouvé sans personne au haut de la pyramide de l’agence chargée de faire respecter les droits linguistiques au fédéral. Raymond Théberge avait déjà indiqué qu’il resterait en poste jusqu’à ce qu’un successeur lui soit trouvé. Cette prolongation l’amènerait à poursuivre ses fonctions jusqu’au maximum, c’est à dire à la fin du mois de janvier 2026.

Le Bureau du Conseil privé est chargé de conseiller le premier ministre et c’est ce dernier qui doit nommer un nouveau commissaire aux langues officielles.

« Le processus de sélection du prochain commissaire aux langues officielles demeure en cours. La gouverneure en conseil (GEC) nomme le commissaire aux langues officielles après approbation par résolution du Sénat et de la Chambre des communes, conformément à la Loi sur les langues officielles. Un nouveau commissaire sera nommé en temps opportun », précise le Bureau du Conseil privé.