
Avec le TIFF, « c’est tout notre secteur qui connaît du succès », clame Vincent Georgie

[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :
Figure du Festival international du film de Windsor (WIFF), Vincent Georgie est aussi vice-président adjoint d’Ontario créatif, l’organisme gouvernemental qui investit dans les productions locales.
LE CONTEXTE :
Le Festival international du film de Toronto (TIFF) est un moment clé pour son organisation qui aide les les entreprises de la création à accroître leur productivité et à prendre de l’ampleur.
L’ENJEU :
Faire grandir les créations en Ontario est essentiel, à la fois comme lieu de tournage et comme développement des talents. Le TIFF en est chaque année la vitrine mondiale.
« Une soirée du TIFF est particulièrement importante à vos yeux. Laquelle?
C’est la deuxième soirée, car c’est la grande soirée pour Ontario créatif pendant le TIFF. Il y a beaucoup de monde, 600-700 personnes, où on croisent les collègues qui ont travaillé sur les collaborations et les coproductions de l’Ontario. Ça démontre le grand impact de l’industrie du cinéma. Fêter ça pour le 50e TIFF, ce n’est quand même pas rien. J’adore voir l’ampleur de l’impact que le financement et la production du cinéma ont sur l’économie. Ça, ça m’excite beaucoup.
Que représente ce 50e anniversaire du festival, pour vous et pour Ontario créatif?
Avec le succès de ce festival, tellement d’organisations et de cinéastes ont eu du succès pendant des décennies. Quand le TIFF connaît du succès, c’est tout notre secteur qui connaît du succès. Le TIFF est dans le top 3 ou 4 des festivals de cinéma dans le monde. Dans ce contexte, Ontario créatif joue un rôle essentiel dans le financement, le soutien et l’accompagnement des cinéastes.
Que représente Ontario créatif cette année, en termes de films canadiens ou de coproductions?
Il y a une présence majeure de nos films. Nous avions droit à Mile End Kicks de Chandler Levack, projeté hier en ouverture. Il a remporté un prix mondial. C’est l’une de nos productions. Le film de Matt Johnson, Nirvanna The Band The Sho, est un film que nous allons financer. Il y a tellement de films ici, autant en documentaire qu’en fiction. Autant des cinéastes établis que de nouveaux cinéastes qui sont là avec notre financement.
Comment Ontario créatif s’est imposé comme partenaire stratégique du festival?
On est là pour soutenir tout ce qui est en lien avec la production, l’investissement et les partenariats dans l’industrie du cinéma. Ce n’est pas du côté de la création, mais du financement, ou comment donner une visibilité à la province. Que ce soit pour revenir ici ou pour établir des partenariats ou pour la postproduction, peu importe, l’Ontario reste toujours une destination prioritaire pour les investissements.
Comment se traduit concrètement la présence de l’Ontario créatif pendant ces 10 jours?
Certainement par le nombre de films à l’écran, car sans l’appui et la collaboration d’Ontario créatif, ça serait plus difficile d’imaginer ces films-là. Certainement aussi dans toutes les conférences de l’industrie, les conférences de partenariat. Et aussi, il ne faut pas oublier, le TIFF, c’est carrément un festival international qui se passe au Canada. Tellement de nos collègues de métier, ce soir, viennent de partout dans le monde pour collaborer et travailler dans le Canada et surtout dans l’Ontario! »