Dernier hommage à Marie Bourgeois en C.-B.

La militante franco-colombienne, Marie Bourgeois. Gracieuseté

VANCOUVER – Les Franco-Colombiens s’apprêtent à rendre un dernier hommage à Marie Bourgeois, décédée le 10 juillet à l’âge de 69 ans. Les funérailles auront lieu ce samedi 22 juillet à Vancouver. Toute la semaine, les réactions ont afflué.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz

«Elle a fait partie de l’histoire francophone de la Colombie-Britannique, elle était l’une de nos figures les plus connues», laisse entendre Robert Rothon, directeur général de la Fédération des francophones de Colombie-Britannique (FFCB) à #ONfr.

Mme Bourgeois a occupé successivement trois des plus importants postes francophones: la présidence de la FFCB de 1989 à 1993, la direction de la Maison de la Francophonie de Vancouver, puis celle du Conseil scolaire francophone de 2006 à 2010.

«Après son décès, nous sommes en train de perdre une époque de revendications», poursuit M. Rothon. «Elle a contribué à obtenir davantage de ressources pour le conseil scolaire (il n’existe qu’un seul conseil francophone en Colombie-Britannique). Il lui restait encore tant d’année.»

«un pilier dans la francophonie canadienne»

Mardi 18 juillet, c’est le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), Jean Johnson, qui rendait hommage à Mme Bourgeois par voie de communiqué. «Elle a été un pilier non seulement de la francophonie dans sa province, mais aussi de la francophonie canadienne dans son ensemble (…) Nous perdons une grande dame, qui a fait une différence pour l’avancement des droits des francophones.»

L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) s’est aussi fendue d’une déclaration sur sa page Facebook. «Elle a fait campagne pour représenter, les intérêts des femmes et des parents francophones de sa province. Elle a contribué à l’avancement de dossiers importants allant de l’éducation à l’implantation de la Maison de la Francophonie.»

En 2014, Mme Bourgeois faisait partie des 100 femmes francophones «remarquables» choisies par l’AFFC pour avoir marqué «le dernier centenaire dans les provinces et territoires du Canada».

Elle était également membre de l’Ordre du Canada et aussi membre de l’Ordre des francophones d’Amérique.