Les tentes et bâches des manifestants au Pavillon Tabaret de l'Université d'Ottawa, à Ottawa, en mai dernier. LA PRESSE CANADIENNE/Spencer Colby

OTTAWA – Les manifestants propalestiniens qui occupaient le terrain à l’avant du Pavillon Tabaret sur le campus de l’Université d’Ottawa ont quitté leur campement mercredi après plus de deux mois d’occupation.

Dans une publication sur Instagram, les organisateurs derrière le mouvement ont indiqué qu’à la lumière d’autres mouvements similaires sur d’autres campus universitaires au pays, ils ont décidé de partir. Certains campements ont notamment été visés par des avis juridiques pouvant mener à des poursuites judiciaires.

La semaine dernière, les manifestants à l’Université de Toronto ont quitté le leur après que la Cour ait tranché en faveur de l’Université dans une injonction permettant à la police d’arrêter ceux qui n’auraient pas quitté les lieux. À l’Université de York, la Police était intervenue pour démanteler un campement installé sur le terrain de l’établissement.

Les étudiants de l’Université d’Ottawa avaient commencé leur occupation à la fin du mois d’avril en réponse à la guerre entre Israël et le Hamas. Ils demandent notamment à l’Université d’Ottawa de dévoiler ses investissements reliés à Israël, qu’elle retire ses investissements et coupe ses liens avec les établissements sionistes.

« L’Université a réagi en tergiversant, en nous parlant dans un jargon bureaucratique et en rejetant complètement nos demandes très raisonnables », affirment les organisateurs, INSAF uOttawa dans une publication sur Instagram, assurant qu’ils « seront de retour ».