COVID-19 : une 4e dose pour les plus fragiles
TORONTO – Le médecin hygiéniste en chef de la province, Kieran Moore, a annoncé mercredi que l’Ontario élargira l’admissibilité (au 2e booster) à la quatrième dose du vaccin de la COVID-19 pour tous ceux âgés de 18 ans et plus. Il précise cependant que cette dose est surtout offerte pour les immunodépressifs et personnes souffrantes de maladie sous-jacentes.
Dès le 14 juillet, les personnes de 18 à 59 ans seront éligibles à se faire vacciner avec cette dose d’extra.
« Les deux dernières années ont été difficiles et vos sacrifices ont fait une différence », a dit le docteur Moore.
Alors que nous entrons dans une 7e vague de la pandémie, ce dernier rappelle que 6 millions de personnes en Ontario n’ont toujours pas reçu leur troisième dose. Selon les derniers chiffres relevés le 11 juillet dernier,plus de 33 millions de doses du vaccin contre la COVID-19 ont été administrées dans la province. Plus de 93 % des Ontariens, âgés de 12 ans et plus ont reçu au moins une dose. Et plus de 91 % ont reçu une deuxième dose. Enfin, plus de 57 % ont reçu la dose de rappel.
Pour les plus fragiles
Pour le Dr Moore « une nouvelle vague arrive tous les 90 jours ». Il explique ainsi que la province se prépare à la prochaine vague censée arriver à l’automne.
Il note également que les jeunes sans maladie sous-jacentes, et donc en bonne santé sont moins susceptibles de se faire hospitaliser. « S’ils ont reçu leurs deux doses, plus un rappel, ils peuvent attendre le nouveau vaccin à l’automne (novembre/décembre), car le risque de maladie grave est très faible. »
Cependant, il demande à ce que les plus fragiles, les immunodépressifs, diabétiques et même les fumeurs de se faire administrer ce deuxième booster (4e dose).
« Nous vous demandons de prendre les mesures nécessaires, surtout les personnes au-dessus de 60 ans et tous ceux qui en ont besoin entre 18 et 59 ans. »
Un pic dans deux semaines
Depuis le début du mois de juin, les variants BA-4 et BA-5 sont très présents et toujours plus transmissibles. Ces variants de la souche Omicron augmentent le nombre d’hospitalisations. En Ontario, « nous vivons une trajectoire lente », explique le médecin hygiéniste en chef, « possiblement grâce au nombre de vaccinés ». Pourtant, ce dernier assure que, « nous verrons le pic dans les deux semaines qui suivent ».
Pour l’instant, il semble que le nombre de cas en Ontario tourne autour de 5 000 infections par jour.
« Nos pharmacies ont été briefées » et le gouvernement de l’Ontario continuera aussi à fournir gratuitement des tests antigéniques rapides au grand public « par l’intermédiaire des sources suivantes : les épiceries et les pharmacies, ainsi que les lieux de travail, les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite, les foyers de soins de longue durée, et d’autres habitations collectives jusqu’au 31 décembre 2022 ».