Diego Elizondo succède à Valérie Bourque à la tête de l'ACFO. Gracieuseté

OTTAWA – Originaire d’Orléans, Diego Elizondo est impliqué de façon proactive dans de nombreux dossiers propres à la communauté franco-ontarienne de la région d’Ottawa. Après plusieurs postes professionnels et bénévoles, il entamera prochainement le rôle de directeur général de l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO). 

Diego Elizondo est un touche-à-tout dans le domaine de la francophonie ontarienne.

Bien sûr, le patrimoine franco-ontarien n’a aucun secret pour lui, puisqu’il est historien de formation. Depuis plus de 15 ans, cet Orléanais connaît et comprend les rouages de nombreuses institutions francophones comme l’Assemblée de la francophonie ontarienne (AFO), à laquelle il a contribué à plusieurs reprises.

« Au sein de l’AFO, mon expérience a été extrêmement formatrice. Je suis content d’être passé par là avant d’arriver dans mon nouveau poste aujourd’hui », a-t-il exprimé en entrevue avec ONFR, suite à sa nomination.

Depuis plusieurs années, Diego Elizondo opérait comme agent de projets au Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO). À ce titre, il a organisé plusieurs visites guidées à Ottawa, des comités provinciaux à propos du patrimoine bâti et religieux. À la fin de cette année, « il y aura un calendrier de bâtiments patrimoniaux afin de récolter des fonds pour aider l’organisme et sécuriser du financement ».

L’expert en patrimoine a également offert plusieurs contributions au Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP). Dans ce contexte, il a côtoyé ceux qu’ils nomment des « îcones » de la communauté franco-ontarienne : Bernard Grandmaître, Gisèle Lalonde, Maurice Lapointe et bien d’autres.

Des liens avec l’ACFO qui existent depuis très longtemps 

Le président de l’ACFO, Éric Barrette, s’est réjoui par voie de communiqué de l’arrivée de ce candidat « idéal », reconnaissant l’expérience diversifiée du futur directeur. 

« Quand j’ai postulé, j’ai expliqué que cela faisait 15 ans que je suis dans le milieu associatif et conscient des activités de l’ACFO », rapporte Diego Elizondo. « Il faut pérenniser notre financement et diversifier nos revenus. C’est un défi qui frappe tout le monde. »

Le successeur de Valérie Bourque sait dans quoi il s’embarque. Inspiré notamment par les anciennes directions, il veut l’ACFO tournée vers l’avenir. Ses priorités seront le bilinguisme de la capitale et la pérennité des financements.

« Puis j’aimerais aussi qu’on continue à rejoindre les différentes communautés francophones qui forment la grande francophonie ontarienne de la région. »

Diego Elizondo veut aussi renouveler les liens politiques : « Nous avons des alliés partout, notamment Stéphanie Plante et Mona Fortier, mais c’est toujours important de tisser ces liens. »