Entente de principe entre l’AEFO et le gouvernement

Le président de l'AFO, Carol Jolin. Archives, #ONfr

TORONTO – Les négociations ont finalement débloqué entre l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO) et le gouvernement de l’Ontario.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @SebPierroz

Le syndicat représentant un peu plus de 10 000 professeurs franco-ontariens de la province a annoncé, dans la soirée du mercredi 16 septembre, avoir conclu une entente de principe avec le gouvernement de l’Ontario et le Conseil des associations d’employeurs (CAE).

En raison de l’entente de principe, il n’y aura donc pas de grève du zèle déclenchée dans les écoles de langue française le 18 septembre. Les détails de cet accord devraient être rendus publics après que les membres du syndicat et les conseils scolaires en aient ratifié les termes.

« L’AEFO croit qu’il s’agit de la meilleure entente possible », a aussitôt fait part le président du syndicat, Carol Jolin.

L’entente, qui devra être ratifiée avant le 16 octobre, sera valide jusqu’aux prochaines négociations en 2017.

Les contrats de travail des membres de l’AEFO étaient échus depuis dix mois, sans qu’aucune négociation en vue de leur renouvellement n’ait pu aboutir.

L’organisme francophone réclamait de meilleures conditions de travail, la baisse de la charge de travail et du temps de surveillance.

« Cette entente est le reflet du travail conjoint de toutes les parties et démontre notre volonté commune d’assurer la réussite et le bien-être des élèves », a commenté Denis Labelle, porte-parole conjoint du Conseil des associations d’employeurs et président de l’ACÉPO.

 

Sandals « ravie »

La ministre de l’Éducation, Liz Sandals, n’a aussi pas tardé à réagir par voie de communiqué : « Cette entente préliminaire entre dans le cadre de négociation du gouvernement à taux nul d’augmentation nette, ce qui signifie que le coût des augmentations salariales est compensé par d’autres modifications aux conventions collectives. Je suis ravie que les parties, grâce à leur dévouement indéfectible, aient su trouver des réponses à des questions difficiles. »

Fin août, l’association qui représente les enseignants des écoles catholiques anglophones (Ontario Catholic Teachers’ Association) et la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) avaient annoncé obtenir satisfaction du gouvernement dans leurs négociations.

 

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