Les grands moments de la soirée du Gala Trille Or
ORLÉANS – Le Centre des arts Shenkman d’Orléans a vibré au son des artistes francophones en milieu minoritaire, ce jeudi. Retour chronologique sur les moments marquants de ce 10e Gala Trille Or et les 11 prix remis au cours de la soirée.
Les invités arrivent
Beaucoup de leaders francophones ont piétiné le tapis rouge déroulé en bas des marches du Centre des arts Shenkman. Parmi eux : l’ancienne secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean, accompagnée de son mari Jean-Daniel Lafond.
Damien Robitaille est bien là
Quelques minutes avant le coup d’envoi du spectacle, Damien Robitaille se prête au jeu des selfies. Plusieurs fois nominé, le chanteur de Lafontaine repartira pourtant bredouille de la soirée. La veille, lors de la « Soirée industrie », Damien Robitaille avait tout de même mis la main sur deux récompenses : export Ontario (Artiste solo ou groupe francophone de l’Ontario s’étant le plus illustré à l’extérieur de l’Ontario), et meilleure « présence web ».
Le coup d’envoi est donné avec Ariko
À 20h pile, les premiers artistes montent sur scène pour déverser leurs notes. C’est le groupe Ariko, originaire de Tiny, connu pour ses harmonies veloutés et ses violons, qui ouvre le bal.
La petite pique de Vincent Poirier à Doug Ford
L’animateur de la soirée, Vincent Poirier, égratigne d’entrée le premier ministre ontarien, Doug Ford. « Après 18 ans, et 10 galas, plus personne ne peut vous enlever les Trille Or… sauf peut-être Doug Ford! ». Des sifflets se font entendre.
Céleste Lévis oubliée
Comme en 2017, Céleste Lévis, plusieurs fois nominée, n’a pas gagné de prix. Elle est chargée tout de même d’annoncer le vainqueur dans la catégorie « meilleur spectacle ».
Le triomphe de Yao
Trois ans après la sortie de son album LAPSUS, Yao entre dans l’histoire des Trille Or en s’adjugeant trois récompenses ce jeudi : « meilleur spectacle », « artiste solo », et « coup de cœur des médias ». L’artiste avait reçu au total neuf nominations pour les deux soirées.
Les Rats d’Swompe meilleur groupe
Basé à Ottawa, le trio musical composé de Yan Leduc, Martin Rocheleau et Patrick Pharand fait beaucoup parler de lui depuis la parution de son album Vivre en ville, l’an passé. Le trio originaire de l’Est ontarien et du Nord obtient le prix du meilleur groupe.
Une marche de plus pour Kimya
Lauréat de la dernière édition de Rond Point (2016) et demi-finaliste au Festival International de la Chanson de Granby (2017), Kimya franchit un nouveau palier. Le chanteur originaire de la République démocratique du Congo reçoit le prix « découverte ».
Mélissa Ouimet sacrée
Ses prestations à l’émission La Voix ne sont pas passées inaperçues. Mélissa Ouimet a été récompensée, jeudi soir, pour sa progression en remportant le prix de la « chanson primée » pour son titre Amours jetables.
Cindy Doire égale Yao
Outre Mélissa Ouimet, une autre femme à chapeau s’est distinguée. Cindy Doire a raflé le prix « Auteur.e et/ou compositeur.trice ». Ce succès, ajouté aux deux de la veille lors de la « Soirée industrie » (Réalisation et arrangements et Meilleur artiste solo ou groupe – Pop) lui permet d’égaler Yao.
Étienne Fletcher donne le ton
Étienne Fletcher fait monter tout à coup les décibels. Accompagné de sa guitare, le Fransaksois livre une prestation remarquée.
Un nœud, et une lumière
Une autre Fransaksoise s’illustre au cours de la soirée. Vaero (Véronique Poulin) est lauréate du « meilleur EP » pour son titre Le nœud. L’artiste-instrumentaliste signait là son deuxième microalbum.
McLean meilleur album
Le projet solo de Simon Jutras trouve une juste récompense. L’auteur multi-instrumentiste de Sudbury reçoit le prix du « meilleur album » pour son disque Une Dernière Fois.