L'exposition de l'Ottavienne d'origine Juliette Gagnon Lachappelle sera au MIFO jusqu'au 5 mai. Crédit image: Juliette Gagnon Lachapelle, acrylique sur canvas

De la production grandiose de deux francophones particulièrement reconnus aux activités d’initiations pour le grand public, en passant par la discussion et la contemplation, la culture francophone se déploie dans des disciplines variées cette semaine en Ontario.

Double 2 pour 1

La soirée de mercredi sera bien remplie au 6600, rue Carrière à Orléans. Le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) accueille deux activités, l’une en arts visuels et l’autre en musique. Dès 18 h 30, ce sera le vernissage de la nouvelle exposition de Juliette Gagnon Lachapelle à la galerie d’art Eugène-Racette. Passé, présent et futur se juxtaposent dans ces œuvres qui explorent « la déconstruction de la linéarité du temps dans notre esprit et dans notre mémoire ». L’artiste sera présente lors du vernissage. L’exposition restera au MIFO jusqu’au 5 mai.

Le même soir, dès 20 h, l’autrice-compositrice-interprète et accordéoniste Noé Lira donnera un spectacle, également au centre de la rue Carrière. L’artiste aux racines québécoises et mexicaines touche à des sujets d’actualité et de société, comme la violence faite aux femmes ou le changement social. On nous promet tout de même que l’humour sera aussi présent dans ce spectacle trilingue. Et pour l’occasion, les billets sont vendus à deux pour le prix d’un.

Noé Lira a déjà remporté plusieurs prix, comme celui de meilleur album en musique du monde au gala de l’ADISQ et au GAMIQ. Crédit image : Camille Tellier

Ottawa, le 3 avril. Détails et billets sur le site du MIFO, sur la page d’événement du vernissage et sur celle du spectacle.

Devenir écrivain

La Bibliothèque publique de Toronto organise une série d’ateliers intitulée Du temps pour écrire, à l’aide d’exercices ludiques. Le but est de donner des trucs aux gens qui ont déjà la passion d’écrire, mais voudraient le faire de façon plus sérieuse. L’animatrice des ateliers est Lamara Papitashvili, elle-même autrice de deux romans, Une adolescente en exil et Adieu, Staline! Il faut s’inscrire à chaque atelier séparément, mais ils sont tous différents. Ils auront lieu les 2, 9, 16 et 23 avril à la bibliothèque de référence. Chaque atelier proposera de nouvelles « contraintes » qui stimuleront la créativité des participants.

Les participants pourront développer leurs capacités d’écriture tout en s’amusant. Source : Canva

Toronto, dès le 2 avril. Détails et inscriptions sur le site des ateliers.

Réflexion et réconciliation

La Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO), en collaboration avec l’organisme The Retired Teachers of Ontario / Les enseignantes et enseignants retraités de l’Ontario (RTOERO), organise deux webinaires pour sensibiliser leurs membres aux cultures autochtones. C’est l’artiste visuelle métisse algonquine Diane Montreuil qui mènera la discussion. Durant la première séance, elle discutera des modes de vie traditionnels des autochtones et des bouleversements causés par l’arrivée des Européens.

Au deuxième webinaire, Diane Montreuil proposera des pistes de réflexion et d’actions concrètes qui peuvent être posées afin de faciliter la réconciliation et un meilleur avenir entre les peuples.

Diane Montreuil est une artiste métisse, algonquine et francophone torontoise. Source : FARFO

En ligne, les 3 et 17 avril. Détails et inscription gratuite sur les pages web du premier et du deuxième webinaire.

Danser ou ne pas danser Hamlet

La collaboration entre le metteur en scène Robert Lepage et le danseur Guillaume Côté a déjà fait ses preuves. Après une production pour le Ballet national du Canada en 2018, ils ont revisité un classique de Shakespeare d’une façon bien spéciale. Hamlet, Prince du Danemark, est une œuvre sans paroles, une interprétation métaphorique de ce classique dramaturgique sur une musique originale de John Gzowski. Le spectacle sera présenté du 3 au 7 avril au Elgin Theatre.

Guillaume Côté campera le rôle principal, Hamlet, entouré de huit autres danseurs provenant de styles différents. On pourra donc voir le style classique du danseur étoile se marier à du hip-hop, par exemple. Si une première ébauche avait été présentée à Saint-Sauveur, au Québec, l’an dernier, le premier soir à Toronto sera la première mondiale de la version finale du spectacle.

Guillaume Côté et Carleen Zouboules dans Hamlet, Prince du Danemark. Crédit image : Matt Barnes

Toronto, du 3 au 7 avril. Détails et billets sur le site de Show One Productions.