Retour sur la Franco-Fête de Toronto en dix images

Les concerts de la rue Halton ont réuni des francophones mais aussi des anglophones curieux de découvrir des artistes qu'ils ne connaissaient pas. Crédit image: Rudy Chabannes

TORONTO – La 41e édition de la Franco-Fête de Toronto s’est déroulée tout au long de la fin de semaine dans le quartier Dundas et Ossington. Vous l’avez ratée? Voici dix temps forts du festival capturés durant ces trois jours de concerts.

Geneviève Cholette, Julie Kim et Nathalie Nadon, alias Les Chiclettes. Crédit image : Rudy Chabannes

Triplette de ladies au Painted Lady

Jour 1, 18h30. Les Chiclettes lancent le coup d’envoi de la Franco-Fête au Painted Lady, pas peu fières de faire découvrir pour la première fois leur chanson C’pas juste un feeling, tirée de leur tout dernier EP, Goddess hors-la-loi. Et le public embarque, emporté dans l’exubérance de Geneviève Cholette, Julie Kim et Nathalie Nadon.

Le public de la brasserie Painted Lady. Crédit image : Rudy Chabannes

Salle comble devant Les Chiclettes

Dans la petite brasserie de l’Avenue Ossington dans l’Ouest torontois, impossible de trouver un siège de libre. Les retardataires n’avaient qu’à venir à l’heure! Les textes engagés et l’humour bien dosé des Chiclettes sont parole d’évangile. En substance : les femmes ont toutes leur place dans cette société. Qu’elles s’en emparent!

Cayenne déroule un répertoire rebelle et intime sur la scène du Painted Lady, à Toronto. Crédit image : Rudy Chabannes

Le rock ébouriffant de Cayenne

À l’humour déjanté des Chiclettes succède le rock’n’roll de Stéphanie Bouchard, alias Cayenne. Entre temps, la petite brasserie s’est considérablement vidée. Pas de quoi décourager l’artiste de la Baie-Comeau (Québec) qui envoie tout ce qu’elle a, servi par des musiciens au diapason.

Scott-Pien Picard sur la scène de la rue Halton, à quelques pas du parc Trinity Bellwoods. Crédit image : Rudy Chabannes

Changement de décor dans la rue Halton

Jour 2, 14h30. Les murs et la pénombre du Painted Lady font place à une grande scène en plein air au beau milieu de la rue Halton, à quelques mètres de là. On y retrouve le duo autochtone Twin Flames de la région d’Ottawa en mode indie rock. Ils sont bientôt suivis de Scott-Pien Picard, alors que, sous un soleil de plomb, l’ambiance reste timide au milieu de l’après-midi.

Kizaba mélange percussions, électronique et rythmique congolaise. Crédit image : Rudy Chabannes

Quand Kizaba fait sauter le thermomètre

Le début de la soirée change de ton avec le Québécois Kizaba. Sa recette? Des percussions rapides, des mots qui dégringolent, des pointes électroniques, un rythme enivrant et des textes qui oscillent entre français et dialecte congolais. L’Afrique est là et emporte avec elle un public qui grossit à mesure que tombe la nuit.

Le Montréalais Kizaba danse sur scène avec une partie du public. Crédit image : Rudy Chabannes

Le public déboule sur la scène

La température monte d’un cran lorsque les premiers spectateurs commencent à danser au pied de la scène. Trop tentant pour Kizaba qui incite les plus téméraires à monter sur la scène. S’en suivent danses et chants sous les projecteurs de la Franco-Fête.

Le FloFranco, DJ Unpier et Chloé Doyon, trio sur la même longueur d’onde. Crédit image : Rudy Chabannes

Un DJ, deux voix, trois complices

Le terrain est défriché pour DJ Unpier qui, aussitôt son matériel branché, fait rugir les enceintes. Plus scénique, son spectacle a considérablement évolué au cours des dernières années. À ses côtés : Le FloFranco et Chloé Doyon occupent la scène et chantent sur le bit du DJ cramponné à sa console.

Originaire de Nice en France, DJ Weedim vit actuellement en Espagne. Crédit image : Rudy Chabannes

Bug informatique chez le boulanger

Un DJ peut en cacher un autre! DJ Weedim prend le relai de DJ Unpier en fin de soirée mais après quelques sons, plus rien. Un contretemps informatique coupe le public dans son élan. Pas de quoi affoler le DJ français qui reprend de plus belle sa playlist tout droit sortie du cinquième volume de son album Boulangerie française.

Kaitlin Milroy et Alex Millaire, alias Moonfruits. Crédit image : Franco-Fête de Toronto

Le dernier jour avec Moonfruits

Jour 3, 14h. Les Ottaviens Kaitlin Milroy et Alex Millaire entrent en scène et font goûter à quelques titres de leur premier album, Ste-Quequepart, tel Big Bureau Blues. Leurs voix complémentaires, tout en harmonie, ainsi que le mariage du glockenspiel et du banjo, leurs instruments de prédilection, retiennent l’attention en cette dernière journée de spectacle.

Le groupe The Two a terminé sa prestation au cœur du public. Crédit image : Franco-Fête de Toronto

The Two ou le blues de l’au revoir

Il revient enfin à The Two de clore le chapitre de la 41e Franco-Fête. L’Helvète Thierry Jaccard, le Mauricien Yannick Nanette et leurs musiciens distillent des notes de blues formant un voyage musical tout en douceur avant que le rideau ne se baisse, dans l’attente d’un 42e rendez-vous. Quand on a le blues…