Un investissement majeur pour l’Université Laurentienne
SUDBURY – L’Université Laurentienne vient de fracasser un record. L’annonce d’un don de 49 millions $ de la part du gouvernement fédéral constitue le plus grand « investissement ponctuel » dans l’histoire de l’établissement.
SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz
Le chèque symbolique a été dévoilé, mardi 6 septembre, en présence des deux députés fédéraux locaux, Marc Serré et Paul Lefebvre.
La somme distribuée sur sept ans sera injectée dans le programme d’exploitation minérale Metal earth. Elle servira à « aider l’industrie des minéraux à faire, tant au Canada qu’à l’étranger, des investissements d’exploration à faible risque et à inverser la tendance actuelle, celle des faibles taux de découverte de nouveaux gisements minéraux », dixit un communiqué de l’Université.
Il s’agira avant tout pour les étudiants de comparer des régions de croutes terrestres et d’obtenir des données géoscientifiques.
« L’annonce de financement d’aujourd’hui est la plus importante depuis la création de la Laurentienne il y a 56 ans et le plus grand programme de recherche en exploration jamais entrepris au Canada », s’est félicité le recteur Dominique Giroux.
Ce financement au titre du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada s’inscrit dans en réalité un octroi de 900 millions $ à 13 établissements d’enseignement postsecondaire.
Cet investissement #FERAC de près de 50 million $ attirera encore plus de talents au Grand #Sudbury! pic.twitter.com/UhgDm84rYm
— Marc G. Serré (@MarcSerreMP) September 6, 2016
Plus tôt dans la journée, l’Université Laurentienne a également annoncé 10 millions $ de la famille Harquail au Département des sciences de la Terre, nouvellement rebaptisé l’École des sciences de la Terre Harquail. M. Harquail est entre autres président et chef de la direction de Franco-Nevada Corboration, une société de redevances axée sur l’or et inscrite à la cote des bourses de Toronto et de New York.
Il ne faut pas lésiner sur les moyens quand on parle des minéraux, estime l’Université Laurentienne. « Les réserves mondiales de métaux sont en train de s’épuiser du fait de la demande accrue et de la diminution des taux de découverte au cours des dix dernières années », explique Harold Gibson, directeur du Centre de recherche en exploration minérale (CREM) de l’École des sciences de la Terre Harquail et chercheur principal à Metal Earth.