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Une enquête en cours suite à des menaces envers une école francophone

CAMBRIDGE – Fermée durant 24 heures mercredi après des menaces en ligne, l’École secondaire catholique Père-René-de-Galinée a rouvert ses portes ce jeudi. Des forces de police ont été déployées en matinée pour sécuriser l’arrivée des élèves et une enquête est en cours pour faire la lumière sur l’affaire.

Suite à « un message de menace reçu par certaines personnes de la communauté scolaire », la direction de l’École secondaire catholique Père-René-de-Galinée à Cambridge a impliqué les autorités locales.

L’établissement avait alors décidé de fermer ses portes ce mercredi, et pour une durée de 24 heures, avant de décider d’une reprise normale des classes ce jeudi.

Dans une lettre envoyée aux parents la veille, le conseil scolaire MonAvenir a annoncé la réouverture de l’école, la situation étant désormais jugée sécuritaire : « Toutes les vérifications nécessaires ont été effectuées et la police a confirmé qu’il n’y a pas de risque à la sécurité des élèves et des membres du personnel. »

Un dispositif de sécurité a été mis en place avec des forces de police déployées devant l’école, nous confirme Brad Hickey, agent de police et agent des communications, police régionale de Waterloo : « Il y avait une présence policière renforcée dans le secteur de l’école ce matin pendant le dépôt des élèves. »

Guyanne Sauvé, présidente du conseil des parents, elle-mème maman d’un élève de 12e année. Photo : Gracieuseté de Guyanne Sauvé

Les informations sensibles n’ont pas été communiquées, une enquête étant en cours : « Les membres de notre unité d’enquêtes générales continuent d’enquêter sur les récentes menaces en ligne ».

Une situation jugée compréhensible du côté des parents. « C’est important de garder l’esprit que l’école et la police ne peuvent pas tout divulguer publiquement parce qu’on ne peut pas compromettre l’intégrité de leur enquête », soutient Guyanne Sauvé, présidente du conseil des parents, elle-mème maman d’un élève de 12e année.

Et d’ajouter : « J’ai parlé avec mon fils et il va bien, tout le monde va bien. (…) La seule précaution c’est de s’assurer que nos enfants comprennent la gravité de ce type de menaces et de signaler ce qu’ils voient ».

Ce n’est pas la première fois que des établissements francophones sont la cible de menaces. Déjà en 2023, des messages de menace envoyés à plusieurs conseils scolaires dans l’Est et le Nord de l’Ontario avaient forcé la fermeture partielle de certaines écoles.

L’Université de l’Ontario français (UOF) et le Collège français avaient également, avec d’autres établissements anglophones, fait les frais d’une alerte à la bombe à l’automne 2023.

Aucune des menaces proférées n’avait été mise à exécution.