Alerte à la bombe à l’UOF et dans quatre autres établissements torontois
TORONTO – Dans la continuité des menaces à la bombe reçues début novembre par des écoles francophones du Nord et de l’Est de l’Ontario, cet après-midi l’Université de l’Ontario français (UOF) ainsi que quatre autres établissements secondaires et postsecondaires, dont le Collège français sur la rue Carleton, ont reçu des alertes à la bombe.
L’Université de l’Ontario français, évacuée en début d’après-midi, « confirme être l’un des établissements d’enseignement à avoir reçu une alerte à la bombe par courriel. En raison du texte de la menace, le campus a été évacué immédiatement et les forces policières ont été appelées sur les lieux. Toutes les personnes ont pu quitter l’édifice dans le calme et regagner leur domicile en sécurité », confirme Anaïs Latulippe, conseillère principale en relations publiques et relations médias.
« Pour le moment, l’UOF collabore avec les policiers pour s’assurer de la sécurité du campus. Par mesure de précaution, le campus restera fermé jusqu’au lundi 13 novembre. »
La Police de Toronto indique de son côté avoir reçu six appels ce vendredi concernant des incidents similaires, dont cinq établissements secondaires et postsecondaires avec, outre l’UOF, le Collège français, l’Université métropolitaine de Toronto, l’Université York et le Collège Humber.
« Les employés des écoles ont reçu un courriel contenant une alerte à la bombe, dont nous ne pouvons pas divulguer les détails. Aujourd’hui, aucune bombe n’a été localisée et il n’y a pas eu de blessés », explique une porte-parole de la Police de Toronto.
Concernant le protocole en place, celle-ci confirme que la police a mené une enquête approfondie pour chacun des cas et fait intervenir son unité de neutralisation des explosifs pour nettoyer la zone.
Interrogée sur la récurrence de ces menaces à la bombe ces deux dernières semaines, celle-ci nous répond que cela arrive de temps à autre.
Même si des établissements scolaires francophones ont été visés en début de mois, c’est la dimension éducation qui semble être le dénominateur commun de ces attaques, plus que la dimension linguistique : « Ce n’est pas seulement les écoles françaises qui ont été ciblées aujourd’hui », rappelle-t-elle.