Les rencontres annuelles virtuelles de l’AFO sur le thème de la pluralité
Pour la troisième année consécutive, les rencontres annuelles de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) se déroulent virtuellement. Jusqu’au 29 octobre auront lieu des conférences, des projections, des causeries, du réseautage et un gala, le tout à distance. Ces rencontres 2.0 se termineront avec l’élection du nouveau président de l’AFO ce samedi.
Depuis la pandémie, le mode virtuel est privilégié par l’AFO même le spectacle de musique qui clôturera ces rencontres se verra sur un petit écran.
Peter Hominuk, directeur général de l’AFO explique au micro d’ONFR+ que cette année encore les rencontres étaient en virtuelles pour des raisons d’incertitude. « Nous avions pris la décision en novembre dernier, il y a une question de gestion de risque. On a essayé de prévoir l’avenir et il y avait un coût important. L’an prochain, on retournera en personne et certainement en hybride. »
Les rencontres annuelles de l’AFO sont un excellent moyen de réseautage pour la communauté francophone. C’est aussi et souvent le lieu de conversations pouvant faire émerger de nouvelles idées, de nouveaux projets et des réflexions collectives. Cette année, le thème est « pluralité », ce qui représente la richesse et la diversité de la communauté franco-ontarienne.
Durant la cérémonie d’ouverture, le président Carol Jolin a déclaré : « C’est important que notre communauté ne soit pas qu’un seul visage. Elle est plurielle et c’est ce que nous voulons célébrer cette semaine. »
La liste des invités et des sujets est à la fois diverse et variée, tout au long de cette semaine.
Une communauté plurielle, diverse et inclusive
Pour démarrer ces rencontres, l’AFO a fait appel à la sénatrice Bernadette Clement. C’est au thème de l’attraction et de l’accueil des immigrants comme moyen de faire rayonner la communauté franco-ontarienne que la conférence d’ouverture a fait écho dans nos salons.
La sénatrice et ancienne mairesse de Cornwall a parlé de sa pluralité et d’immigration. « Je suis Franco-Ontarienne par choix et par rapport à l’accueil que j’ai eu à Cornwall. »
« En arrivant à Cornwall », reprend-elle, « c’est la communauté francophone qui m’a accueillie. On avait besoin de moi et de mes compétences et puis les organismes voulaient que je m’engage dans la communauté et donc le sentiment d’appartenance est apparu ».
« Je suis fière de parler de pluralité et d’être membre du comité des Langues Officielles, d’autant que l’un de nos projets de loi se focalise sur l’immigration francophone. »
Ce qu’il ne faut pas manquer
Les rencontres annuelles de l’AFO offrent, pendant cinq jours, plusieurs conférences dont les sujets abordés seront : le contexte politique post-électoral, la rétention et la transmission, ou comment mettre les compétences des bénévoles au profit de son organisme.
Des émissions sur la diversité de genre, sexuelle et culturelle et des causeries au sujet des peuples et communautés autochtones. Il y aura des discussions autour de l’égalité de la femme.
Lors de la cérémonie d’ouverture, plus de 100 personnes se sont connectées au rendez-vous. Un grand nombre d’organismes franco-ontariens et leurs représentants tels que la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO), l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), Groupe média TFO, l’Association des Francophones du Nord‑Ouest de l’Ontario (AFNOO), PPE, le Centre francophone Hamilton, ou encore l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) Sudbury.
Franconnexion sera le lieu de réseautage, tandis que le gala du 27 octobre récompensera des personnes pour leur dévouement communautaire via le prix Paulette-Gagnon, le prix Florent-Lalonde, le prix Horizon franco-ontarien et, pour la première fois, le prix Jeunesse.