Amikley Fontaine lauréat du Prix de la francophonie de l’Ontario

Amikley Fontaine, président et fondateur de la Fondation Sylvénie-Lindor. Archives ONFR+
Amikley Fontaine, président et fondateur de la Fondation Sylvénie-Lindor. Archives ONFR+

Le fondateur de la Fondation Sylvenie-Lindor, Amikley Fontaine, s’est adjugé le prix dans la catégorie Francophone. Joël Beddows, dramaturge et ancien directeur artistique du Théâtre français de Toronto, et Chloé Atwood, engagée aux côtés des plus vulnérables, ont respectivement été récompensés dans les catégories Francophile et Jeune francophone ou francophile.

Le gouvernement ontarien a annoncé ce jeudi, lors d’une cérémonie en mode virtuelle, les lauréates et lauréats des Prix de la francophonie de l’Ontario pour l’année en cours. Les candidats concourraient dans trois catégories distinctes : Francophone, Francophile et Jeune francophone ou francophile.

Honorant les personnes ayant contribué d’une manière significative au développement et à la vitalité de la communauté francophone de l’Ontario, le Prix de la francophonie 2022 vient d’être attribué à trois lauréats dans les catégories Francophone, francophile et Jeune francophone ou francophile.

Amikley Fontaine rafle le prix Francophone

Pour sa septième édition, c’est Amikley Fontaine qui s’est vu couronné du prix Francophone. Il s’agit du fondateur de la Fondation Sylvenie-Lindor, un organisme à but non lucratif dédié aux jeunes noirs francophones et ayant pour but d’aider ces derniers à développer leurs compétences en matière de leadership. Les programmes offerts par la Fondation visent à favoriser l’intégration économique et l’inclusion de ces jeunes en leur permettant d’avoir un accès direct aux ressources dont ils ont besoin afin de dépunaiser leurs ailes.

Amikley Fontaine est récipiendaire du prix "Francophone" 2022.
Caroline Mulroney, ministre ontarienne des Affaires francophones, félicite Amikley Fontaine, récipiendaire du prix « Francophone ». Capture ONFR+

« Notre travail à la fondation a toujours été un effort d’équipe. Je partage donc ce prix avec les membres du conseil d’administration, les ambassadrices, les ambassadeurs, les sympathisants et les bénévoles », a déclaré M. Fontaine.  

Pour la catégorie Francophile, c’est un homme à plusieurs casquettes, dont celle de dramaturge, auteur, metteur en scène, chercheur et pédagogue, qui rafle la mise. On a nommé Joël Beddows qui a, également, été directeur artistique du Théâtre français de Toronto entre 2016 et 2021.

Joël Beddows, récipiendaire du prix de la catégorie "Francophile".
Joël Beddows, récipiendaire du prix de la catégorie « Francophile ». Archives ONFR+

Quant à Chloé Atwood, elle remporte le prix Jeune francophone ou francophile pour son engagement dans une multitude de combats en lien avec les personnes vulnérables, la santé mentale et le leadership des jeunes femmes franco-ontariennes de sa région.

Les trois lauréats ont reçu les « chaleureuses félicitations » du premier ministre ontarien, Doug Ford, via un message préenregistré.

Des « candidatures exceptionnelles », selon le jury

Du côté des présents, la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a aussi tenu à « féliciter les trois récipiendaires des prix de 2022 ainsi que toutes les personnes mises en nomination. Toutes ces candidates et tous ces candidats démontrent chaque jour par leur engagement, le dynamisme d’une francophonie toujours plus avant-gardiste, épanouie et talentueuse ».

Chloé Atwood remporte le prix « Jeune francophone ou francophile ». Capture écran ONFR+

Par ailleurs, les quatre membres du jury ont tenu à souligner d’une façon unanime « le caractère exceptionnel des candidatures », tout en mettant l’accent sur la diversité des parcours personnels des candidats. « Les trois lauréats des Prix de la francophonie 2022 sont des modèles exemplaires d’engagement et de dévouement qui font rayonner la francophonie ontarienne dans toute sa diversité », ont-ils fait savoir.

Pour rappel, ces prix ont été créés en 2006 dans le but de marquer le 20e anniversaire de la Loi sur les services en français. Ils ont lieu tous les deux ou trois ans. Toutefois, pandémie de COVID-19 oblige, il n’y a pas eu d’édition depuis 2018.