De nouveaux fonds pour les arts et la musique sudburoises
SUDBURY – Le député de Sudbury, Glenn Thibeault, s’est rendu au Théâtre du Nouvel-Ontario pour dévoiler les récipiendaires des 908 000 $ qui ont été affectés aux artistes et aux organismes culturels du Grand Sudbury par le Conseil des arts de l’Ontario et le Fonds ontarien de promotion de la musique (FOPM). À la grandeur de la province, le FOPM a investi 14 millions de dollars par l’entremise de 200 subventions. Le Conseil des arts de l’Ontario (CAO) dévoilera l’ensemble de ses récipiendaires plus tard en après-midi.
DIDIER PILON
dpilon@tfo.org | @DidierPilonONFR
« L’annonce importante d’aujourd’hui est un excellent signe que la communauté artistique de Sudbury est forte et croissante », a déclaré M. Thibeault. « Grâce aux investissements du CAO et du FOPM, Sudbury est devenu une destination touristique du Nord. »
« L’année passée, le CAO et le FOPM avaient investi un total d’environ 800 000 $ dans la scène culturelle sudburoise », a clarifié le ministre de l’Énergie de l’Ontario, en entrevue. « Le 900 000 $ de cette année représente donc une augmentation importante. C’est l’occasion d’attirer plus de tourisme, qui contribue de manière importante à l’économie locale. »
C’est le Théâtre du Nouvel-Ontario et les Éditions Prise de parole qui se sont mérités les plus grandes subventions. Toutefois, le 180 525 $ qu’a reçu le TNO est en fait le deuxième versement d’une subvention de trois ans.
« Ce qu’on reçoit du CAO, ce sont des fonds de fonctionnement sur plusieurs années », a clarifié la directrice artistique du TNO, Marie-Pierre Proulx. « Puisqu’on est présentement à l’intérieur d’un cycle de trois ans, le financement ne représente pas une augmentation. Mais, dans le cadre des changements de budget au CAO, il y a du potentiel d’augmentation pour les années à venir. »
Pour Christian Pelletier, cofondateur du festival We Live Up Here, les subventions de 22 000 $ du CAO et de 20 000 $ du FOPM sont de belles surprises.
« Nous avions reçu 30 000$ en 2016 du FOPM, mais rien en 2017. L’an passé, ça a forcé une plus petite édition, mais cette année ça nous permet vraiment de rêver. »
M. Pelletier reste tout de même prudent.
« Même si nous avons reçu plus de financement, je n’ai pas l’impression qu’il y a beaucoup de nouveau financement. Je parlais avec une représentante du Conseil des Arts du Canada, elle disait que le même budget continue à être divisé entre plus en plus de gens, ce qui fait en sorte que les enveloppes deviennent plus petites. »