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L’ancienne porte-parole des aînés francophones en Ontario et à travers le Canada, Élizabeth Allard est décédée à l’âge de 83 ans.

Dans un message sur sa page Facebook, le Club Richelieu d’Ottawa a annoncé qu’elle était décédée dans les derniers jours. Elle a notamment été la présidente de la Fédération des aînés et retraités francophones de l’Ontario (FARFO) de 2013 à 2017, et par la suite présidente de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC). Elle a aussi été, plus tôt dans sa carrière professionnelle, directrice des langues officielles pour le ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes.

« Tout au long de sa vie, Élizabeth a incarné les valeurs de leadership et de service, que ce soit dans ses fonctions au sein des Forces canadiennes ou à travers son engagement communautaire », a réagi dans un communiqué le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Fabien Hébert.

« Son travail inlassable pour la promotion de la francophonie et pour le développement du leadership dans la diversité des femmes francophones à la gouvernance locale de l’Ontario, ainsi que son rôle de pionnière en tant que première femme à occuper des postes clés témoignent de son courage et de sa vision », complète-t-il.

Sa contribution à la francophonie lui a valu la médaille du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II. 

« Nous gardons le souvenir d’une collègue déterminée, ayant toujours œuvré sans relâche pour la reconnaissance des droits linguistiques et pour le bien-être des Franco-ontariens. Au nom de l’AFO, nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître », ajoute M. Hébert.

ONFR avait interviewé Mme Allard au cours d’une longue entrevue en plein milieu du confinement durant la pandémie de la COVID-19 en mai 2020, alors que la crise frappait de plein fouet dans les soins de longue durée en Ontario.

« Je voulais lutter contre l’âgisme et moderniser la société à l’aspect du vieillissement », expliquait la native d’Ottawa comme raison de s’impliquer dans la défense des droits des aînés francophones.