Fourberies, patrimoine et émergence
[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]
Cette fin de semaine, les gens de Sudbury sont choyés avec trois événements en un même lieu. À Toronto, c’est le weekend parfait pour explorer les recoins de la ville. Et de partout, on peut assister à une conversation enrichissante mettant en vedette une grande autrice, dans le cadre du Mois du patrimoine asiatique.
Musique
De tout à la Place des arts
C’est une fin de semaine occupée qui débute à la Place des arts (PDA) du Grand Sudbury. La nuit émergente battra d’abord son plein vendredi et samedi avec des têtes d’affiche comme Mehdi Cayenne, Bermuda et Prairie Comeau, en plus d’activités visant à donner un élan à la relève, à se rappeler du passé ou à connaître les démarches créatives des artistes.
En parallèle, la Galerie du Nouvel Ontario procédera au vernissage de sa nouvelle exposition ce vendredi. En place jusqu’au 29 juin, trois installations vidéos de Nadine Valcin : Origines (2021), Émergence (2017) et Whitewash (2016.) L’installation Émergence trônait d’ailleurs à l’Université de l’Ontario français dans les dernières semaines.
Pendant la fin de semaine, Xavier (North Bay), Le Ethos (Hanmer) et MacKenzie Dutrisac (Sudbury) participeront à trois jours d’ateliers de formation dans le cadre de La Brunante. Ils recevront des conseils de Patricia Cano, Stef Paquette, Simon Jutras et Daniel Bédard. Le fruit de leur travail sera présenté dimanche soir, dans un spectacle animé par Stef Paquette.
Sudbury, plusieurs activités du 24 au 26 mai. Détails sur le site de la PDA.
Compositions franco-ontariennes
Le compositeur sudburois Robert Lemay signe les neuf pièces de Clés, un album de flûte qui sera lancé au Centre de musique canadienne (CMC) de Toronto le 27 mai. Les musiciens Stephen Tam, Katie Kirkpatrick, et Yoko Hirota interprèteront quelques pièces, puis il sera possible d’échanger avec eux ainsi qu’avec Robert Lemay. Sans être directement pédagogique, l’album Clés explore les différentes techniques de flûte. Les pièces ont été créées en collaboration avec la flûtiste et pédagogue Myriam Valley.
Toronto, le 27 mai. Activité gratuite, mais il faut s’inscrire sur le site du CMC.
Communauté
Explorer le patrimoine bâti de Toronto
Les traditionnelles portes ouvertes de Toronto se tiennent samedi et dimanche. Il est possible d’explorer la ville, d’entrer dans plus de 150 bâtiments pour en explorer l’architecture ou l’héritage patrimonial ou culturel. Les édifices abritant l’Alliance française de Toronto et Le Labo, centre d’arts médiatiques, font partie du lot. De son côté, la Société d’Histoire de Toronto (SHT) accueillera le public sur le site du Fort rouillé, entre 10 h et 16 h samedi et dimanche. Des activités familiales auront lieu sur place, et les bénévoles de la SHT expliqueront l’histoire des forts français de Toronto du XVIIIe siècle.
Toronto, les 25 et 26 mai. Détails sur le site de la SHT.
Théâtre
Molière réapproprié
La compagnie française L’Éternel été dépose ses valises à Toronto pour présenter Les fourberies de Scapin. Cinq acteurs revisitent ce classique de Molière en y ajoutant, entre autres, une bonne dose de musique. La troupe, qui prône un théâtre à la fois exigeant et populaire, a entrepris de se réapproprier les classiques du répertoire dans un triptyque incluant aussi des pièces de Musset et de Tchekhov. C’est dans une mise en scène d’Emmanuel Besnault que L’Éternel été et Lucernaire diffusion présentent Les fourberies de Scapin au Berkeley Street Theatre, accueillis par le Théâtre français et l’Alliance française de Toronto. Il reste à peine quelques places pour les représentations initialement prévues, mais une supplémentaire a été ajoutée pour le 1ᵉʳ juin à 19 h 30, pour laquelle il restait une meilleure sélection de sièges au moment d’écrire ces lignes.
Toronto, du 29 mai au 1ᵉʳ juin. Détails et billets sur le site du Théâtre français de Toronto.
Littérature
Conversation avec Kim Thúy
Dans le cadre du Mois du patrimoine asiatique, la Bibliothèque publique d’Ottawa veut faire connaître les contributions des Canadiens d’origine asiatique. C’est pourquoi elle organise une conversation visuelle avec l’autrice bien connue, Kim Thúy. L’autrice de Ru, dont l’adaptation cinématographique a fait fureur dans la dernière année, est arrivée au Canada à l’âge de 10 ans, quittant le Vietnam avec les boat people. Quelques décennies plus tard, ses livres sont traduits dans plus de 30 langues et distribués partout dans le monde. La conversation sera animée par Evelyne Charuest.
En ligne, le 27 mai. Informations et inscription gratuite sur le site de la Bibliothèque publique d’Ottawa.