« La province doit s’occuper de son tricot », dit Galipeau
OTTAWA – Interrogé sur la question récurrente de la désignation bilingue d’Ottawa, le vendredi 20 mars, le député fédéral, Royal Galipeau, n’a pas mâché ses mots à l’égard du gouvernement de l’Ontario.
SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @SebPierroz
« Je m’occupe de mon tricot, et la province doit s’occuper de son tricot », a réagi l’élu d’Ottawa-Orléans en marge d’un dévoilement de 2 millions $ de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) au collège La Cité.
Et d’ajouter : « Le 9 mai 2001, la Ville d’Ottawa avait demandé à Queen’s Park de modifier la loi pour refléter le bilinguisme de la municipalité. Ça ne s’est jamais fait. Depuis, j’ai proposé à la ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur, une entente provinciale-fédérale pour financer des services en français à la Ville à hauteur de 50% par palier. Je n’ai jamais reçu de réponse. »
Le bureau de Mme Meilleur, joint par #ONfr, a affirmé n’avoir « jamais entendu parlé de cette proposition de Royal Galipeau ».
Le débat sur la désignation bilingue de la capitale du Canada a repris un second souffle l’été dernier avec la création par Jacques de Courville Nicol du Mouvement pour une capitale du Canada officiellement bilingue. Avec l’idée de réaliser l’objectif pour le 150e anniversaire de la Confédération en 2017.
Quelques mois plus tard, le projet semble toujours poussif, les différents paliers gouvernementaux continuant à se renvoyer la balle sur sa responsabilité.