RJ Barrett (ici à gauche en décembre dernier face aux Bucks) évoluait chez les Knicks de New York. Crédit image: AP Photo/Peter K. Afriyie

La bombe du célèbre insider d’ESPN Adrian Wojnarowski est tombée ce samedi matin, les Raptors de Toronto se séparent d’OG Anunoby, Precious Achiuwa et Malachi Flynn qui partent à New York en échange de RJ Barrett, Immanuel Quickley et un choix de repêchage de deuxième tour. 

Natif de Toronto, RJ Barrett a passé sa jeunesse à suivre son père Rowan, lui aussi joueur de basket professionnel. C’est ainsi qu’il a vécu six ans en France, alors que Rowan Barrett jouait pour Dijon, Lyon-Villeurbanne et Chalon-sur-Saône, qui lui ont permis d’apprendre le français. Il a ensuite passé sa 9e année d’étude à St Marcellinus, dans le programme d’immersion en français de ce lycée catholique qui se trouve à Mississauga, avant de partir pour la célèbre académie américaine de Montverde en Floride, où il est resté trois ans.

L’ailier qui a représenté le Canada lors de la dernière Coupe du monde de basket avait été repêché par les Knicks de New York en 3e position, en 2019 à sa sortie de la prestigieuse université de Duke. À seulement 23 ans, il possède déjà une expérience de quatre ans en NBA. Cette saison, il tourne à 18,2 points par match et 4,3 rebonds. Ses axes de progression sont l’adresse de loin (33% de réussite cette saison, 34 en carrière) et sa création pour ses coéquipiers (seulement 2,8 passes par match en carrière). Le Torontois est sous contrat jusqu’à la saison 2026-27.

Il arrive en compagnie d’Immanuel Quickley, jeune arrière de 24 ans à fort potentiel. Sixième homme de luxe des Knicks cette saison, il tourne à 15 points de moyenne avec un pourcentage à 3-points proche des 40% (39,5). Il pourrait s’installer en tant qu’arrière dans le 5 de départ aux côtés de Scottie Barnes, promu meneur de jeu titulaire depuis deux matchs. La problématique pour les Raptors en fin de saison sera de trouver un terrain d’entente avec le nouvel arrivant qui sera agent libre restreint à la fin de la saison. 

D’autres mouvements à venir?

Ce sera aussi le cas pour OG Anunoby, qui fait le chemin inverse et quitte les Raptors après sept saisons à Toronto. Bien qie courtisé en raison de ses qualités de défenseur élite et en vue du marché des agents libres de l’été, ce dernier n’a pas eu les faveurs des dirigeants torontois qui ont préféré s’en séparer, plutôt que prendre le risque de le voir partir sans contrepartie l’été prochain – comme ça avait été le cas avec Fred VanVleet lors de la dernière intersaison. 

Il ne reste désormais chez les Raptors que seulement deux joueurs qui faisaient partie de l’équipe championne NBA en 2019. Les francophones Pascal Siakam et Chris Boucher. La situation contractuelle du premier cité est similaire à celle d’Anunoby. Il faudra donc surveiller de près ce qui se passe du côté de la seule franchise canadienne de la NBA qui n’a sans doute pas terminé les mouvements au sein de son effectif. La date limite des transactions en NBA est fixée au 8 février 2024.