Sans que l’on s’en doute, des milliers de tuteurs s’activent au Canada, chaque jour, pour aider les élèves en difficulté. La pandémie a littéralement transformé cette industrie parallèle aux études. Alors que le tutorat était, encore récemment, presque entièrement constitué de visites physiques aux familles, un virage technologique majeur s’est opéré vers l’apprentissage à distance, un mode qui pourrait survivre à la crise sanitaire.

Depuis septembre 2020, l’industrie du tutorat semble vivre une forte augmentation de demandes d’aide aux devoirs, probablement due, entre autres, aux difficultés d’adaptation des étudiants à l’enseignement à distance à l’école. ONFR+ a suivi une tutrice qui a secondé, pendant plus d’un an, deux jeunes étudiantes d’Ottawa dépassées par les événements. Près de 1 200 tuteurs de cette même entreprise s’activent, comme elle, au pays à rendre les études moins arides pour les jeunes.