Normand Forest est décédé

Normand Forest lors du lancement du programme de leadership portant son nom. Gracieuseté : Université de Sudbury

SUDBURY – La sénatrice Josée Forest-Niesing a annoncé le décès de son père, Me Normand Forest, ce samedi soir sur Facebook. Tout au long de son parcours, Me Forest a contribué à divers organismes francophones dans la région du Grand Sudbury ainsi qu’ailleurs en Ontario.

Né à Verner le 2 novembre 1937, il a fréquenté le Collège Sacré-Cœur de Sudbury avant de poursuivre ses études à l’école de droit Osgoode Hall.

Cofondateur du cabinet d’avocats Lacroix, Forest, Me Forest a aussi présidé le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne de 1984 à 1987 et a été membre du Conseil de 1978 à 1991.

«C’est avec et grâce à lui que l’Université Laurentienne a adopté sa première politique de bilinguisme», raconte la présidente du Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français, Dyane Adam.

«Homme dévoué, médiateur hors pair et solide défenseur des francophones, il a été source d’inspiration pour ma génération et celles qui ont suivi.»

Me Forest a aussi siégé en tant que conseiller de la société historique du Nouvel-Ontario dès les années 1960 et en tant que conseiller scolaire auprès du Conseil des écoles séparées catholiques romaines de Sudbury de 1967 à 1973.

Il est devenu président de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO) en 1984, un poste que sa fille, Me Josée Forest-Niesing, occupera à son tour de 2002 à 2004.

« Il a fait partie des hommes d’affaires qui ont permis au journal Le Voyageur de survivre à ses problèmes financiers de 1972 », a écrit Julien Cayouette, directeur de l’information du journal, en février 2020.