Mort de Victor Goldbloom, pilier de la francophonie
OTTAWA – L’ancien commissaire aux langues officielles du Canada, Victor Goldbloom, est décédé à l’âge de 92 ans, mardi 16 février. Natif de Montréal, M. Goldbloom a occupé la fonction de 1991 à 1999.
SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz
Auparavant, c’est au Québec qu’il s’était illustré, occupant un siège de député provincial de 1966 à 1979, et de ministre des Affaires municipales et de l’Environnement, de 1973 à 1976, sous Robert Bourassa. Il fut aussi le président du Conseil canadien des chrétiens et des juifs de 1979 à 1987, et du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de 1987 à 1990.
Parmi les prestigieuses distinctions, M. Goldbloom a reçu l’Ordre du Canada en 1983. En 2012, le pape Benoît XVI le faisait Chevalier de l’Ordre de Saint-Sylvestre pour son travail dans le dialogue interreligieux.
Dans la matinée du 16 février, les organismes francophones ont commencé à rendre hommage à l’ancien commissaire.
La FCFA tient à offrir ses sympathies à la famille et aux proches de l'ancien commissaire aux #languesofficielles Victor Goldbloom. #frcan
— FCFA du Canada (@fcfacanada) February 16, 2016
La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, a souligné le travail de M. Goldboom en matière de langues officielles.
« M. Goldboom a été commissaire aux langues officielles de 1991 à 1999. À ce titre, il ne s’est pas privé, comme ses successeurs d’ailleurs, de rappeler le gouvernement fédéral à l’ordre en matière d’application de la Loi sur les langues officielles. Nos condoléances à sa famille et à ses proches. »
L’actuel commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, n’a également pas tardé à réagir.
« Le Dr. Victor Goldbloom a été une grande source d’inspiration de par son engagement pour sa communauté, sa province, son pays et sa foi. Il a continué jusqu’à la toute fin de sa vie à faire preuve d’encouragement et d’appui à l’égard de l’objectif dont il a fait la promotion comme commissaire et comme ministre. Pour ma part, je suis profondément reconnaissant de l’amitié et des conseils qu’il m’a offerts. Je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à son épouse, Sheila, à ses enfants, Michael, Jonathan et Susan, ainsi que sa famille élargie. »