« Nous devons rêver en grand en tant que jeunesse »

Le président de la FESFO, Pablo Mhanna-Sandoval.Gracieuseté FESFO

WOODSTOCK – À peine élu dimanche, Pablo Mhanna-Sandoval veut apporter un nouveau souffle. Le nouveau président de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) aimerait voir l’organisme s’impliquer dans davantage de dossiers. Exemple : le bilinguisme officiel de la province.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz

En entrevue pour #ONfr, le jeune homme précise : « Nous devons revendiquer un Ontario officiellement bilingue. C’est en tout cas la résolution que nous (la FESFO) avons adoptée lors de notre assemblée générale. Cela permettrait la pérennité des droits franco-ontariens, reconnaitre que les Franco-Ontariens sont la population la plus importante en Amérique du Nord, hors Québec, et que nous sommes ici depuis la création de la province. »

Élève en onzième année à l’École secondaire catholique Franco-Cité d’Ottawa, M. Mhanna-Sandoval, 17 ans, aimerait étudier en relations internationales, une fois la graduation obtenue. Mais ce choix aura probablement un prix.

« J’aimerais faire un Bachelor of Public Affairs and Policy Management (B.P.A.P.M.) à l’Université Carleton, car ce programme n’est pas disponible en français à l’Université d’Ottawa. Cela prouve l’importance d’une université franco-ontarienne. »

Depuis deux ans, l’organisme porte-parole des 25 000 élèves francophones du secondaire reste en première ligne des revendications pour une université de langue française, le tout aux côtés du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO).

Le nouveau président laisse entendre que la FESFO poursuivra ses efforts pour la désignation bilingue de la Ville d’Ottawa.

Reste que M. Mhanna-Sandoval sera épaulé par Koubra Haggar et Christopher North, les nouveaux vice-présidents. Ce nouvel exécutif fait partie des 23 membres du Conseil de représentation de l’organisme.

Une nouvelle impulsion pour l’organisme donnée cette fin de semaine à l’École secondaire catholique Notre-Dame de Woodstock en marge des 24es Jeux franco-ontariens (JFO).

Chapeauté par la FESFO, l’événement est toujours l’occasion pour l’organisme de tenir son assemblée générale annuelle. Un président y est alors élu pour un mandat d’un an.

Parmi ses principales fonctions : gérer les gros dossiers politiques, travailler avec les autres membres du Conseil de représentation dans le but d’orienter la direction de la Fédération, ou encore agir en tant que voix pour la jeunesse.

De là à rendre le rôle de président plus visible? « Le rôle du président est déjà clairement établi, soutient M. Mhanna-Sandoval, c’est une formule qui marche. »

 

Bilan des JFO

Toujours est-il que le président dresse un bilan plutôt positif des JFO sur le site de Woodstock. Cette événement a pour but de réunir les jeunes sous forme de compétitions amicales (improvisation, musique, sport, etc..). « On peut parler effectivement d’un grand succès », affirme M. Mhanna-Sandoval.

Les prochains JFO auront lieu à l’École secondaire publique Omer-Deslauriers d’Ottawa en 2018.