Ottawa aura sa Maison de la francophonie en 2016
OTTAWA – Cette fois-ci, la Maison de la francophonie d’Ottawa prend date. Après une cascade de retards, l’établissement confirme ouvrir ses portes début 2016.
SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @SebPierroz
« L’édifice et le terrain nous appartiennent depuis le 17 avril », souligne Andrée Duchesne, présidente de la Maison, en entrevue pour #ONfr. « On peut donc dire que tout est finalisé, et que l’ouverture aura certainement lieu début 2016. »
Longtemps connu sous le nom de Centre multiservices francophone de l’ouest d’Ottawa (CMFO), l’établissement a effectué une pelletée de terre symbolique, vendredi 26 juin, sur ses terres au 2720, chemin Richmond.
Le maire d’Ottawa, Jim Watson, et le député provincial, Bob Chiarelli, ont d’ailleurs fait le déplacement pour cette date marquant le quinzième anniversaire du lancement du projet en 1999.
« On voulait montrer que les travaux vont bon train. Ceux-ci ont bien commencé le 4 mai et concernent l’intérieur du bâtiment. Ils ne sont donc pas toujours visibles de l’extérieur », explique Mme Duchesne.
Les rénovations au carrefour francophone se baseront sur la réfection complète des systèmes électriques, du chauffage, de la plomberie et la modernisation des locaux. Elles permettront d’accueillir une pléiade d’organismes francophones d’Ottawa sous le même toit.
Parmi eux : la Cité, le Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario (CEPEO), le Centre soleil d’Ottawa-Ouest, la Coopérative Ami Jeunesse, et le Centre communautaire Franc-Ouest.
La Ville avait passé un accord avec le désormais ex-CMFO concernant la vente de l’ancienne école Grant en 2010, après l’avoir elle-même achetée de l’Ottawa-Carleton District School Board, deux ans plus tôt.
La province a d’ailleurs injecté 4,2 millions $ pour le total des réalisations estimées à 7 millions $.
Dans un second temps, la Maison de la francophone devra trouver 1,5 million $ afin d’assurer la « phase 2 », correspondant à la mise en place d’un gymnase. Une campagne de financement est actuellement en cours sous la présidence de l’avocat Ronald Caza et du chef de police de la Ville, Charles Bordeleau.