Rentrée : ces nouvelles écoles francophones qui voient le jour en Ontario

La rentrée des classes, ici à L'École secondaire publique Le Sommet à Hawkesbury. Gracieuseté: CEPEO

Plus de 40 000 élèves des écoles de langue française de l’Ontario étaient de retour dans les salles de classes, mardi. Si la rentrée ne concerne que l’Est, elle s’étendra dans toute la province, à partir de la semaine prochaine. Tour d’horizon des nouvelles écoles francophones qui voient le jour pour cette rentrée 2019.

Ouverture de l’école Ottawa-Ouest à Nepean

Mardi matin, les élèves ont pris possession d’une école à Nepean, dans l’Ouest d’Ottawa. Située dans l’ancienne école Leslie Park School au 20 rue Harrison, l’École élémentaire publique Ottawa Ouest a pour mission de répondre aux demandes d’inscriptions en croissance dans l’Ouest de la ville. Plus de 30 000 francophones y sont d’ailleurs recensés.

« Cette nouvelle école proposera une pédagogie novatrice de la maternelle à la 6e année inspirée de la philosophie Reggio Emilia et de la curiosité naturelle qui met en avant un apprentissage par l’environnement », fait valoir le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) dans un communiqué de presse.

La rentrée à l’école Gisèle-Lalonde à Orléans, mardi. Gracieuseté : CEPEO

Bien que fort d’un réseau de 25 500 élèves, le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) n’ouvre pas de nouveaux établissements pour cette année, de même que le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) qui dessert majoritairement le territoire de l’est ontarien.

Deux nouvelles écoles élémentaires à Milton

Il faudra attendre encore quelques jours pour la rentrée des classes dans le centre-sud-ouest de la province, mais les derniers préparatifs vont bon train du côté de Milton. La ville située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Toronto accueille deux nouvelles écoles pour la nouvelle année : l’École élémentaire catholique Milton-Sud, gérée par le conseil MonAvenir, et la nouvelle école élémentaire publique Dyane-Adam, administrée par le conseil Viamonde.

Milton a franchi la barre des 100 000 résidents d’après le recensement de 2016, l’équivalent d’un bond de 25 000 personnes en comparaison de 2011. Une croissance qui augure logiquement de nouveaux besoins scolaires.

La ville de Milton. Source : Wikicommons

Autre nouveauté : la municipalité d’East Gwillimbury, au nord de Newmarket, aura sa première école publique francophone. L’école élémentaire Chantal-Benoit s’apprête à ouvrir ses portes dans des locaux temporaires situés sur l’avenue Morton dans la communauté de Sharon.

Toujours dans le centre-sud-ouest, deux autres bâtiments viennent d’être construits : l’École secondaire David-Saint-Jacques accueillera ses premiers élèves à Kitchener, tandis que le campus pour les élèves de 7e et 8e année, nommé pour l’occasion École intermédiaire catholique Renaissance, fera de même à Maple.

Deux écoles pour le CSPGNO

Du côté du nord de l’Ontario, l’équation est bien différente. Le déclin démographique a pour conséquence une stagnation du nombre d’élèves scolarisés dans les écoles francophones. Le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO) tire tout de même son épingle du jeu avec l’ouverture de deux écoles élémentaires à Elliot Lake et Noëlville.

Ces nouvelles écoles prendront place dans les locaux de l’École secondaire de la Rivière-des-Français et de l’École secondaire Villa Française des Jeunes.

Enfin, concernant la construction d’une école francophone à Espanola, les « travaux avancent bien », explique t-on du côté du Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario. « L’inauguration devrait se faire en 2020-2021. »

Le feuilleton de l’école francophone de Parry Sound

Autre ouverture d’établissement prévue dans le nord : l’École élémentaire publique de Parry Sound. Mais à l’approche du grand jour, la tension monte. En cause : la décision mi-août du conseil municipal de ne pas autoriser l’ouverture de l’établissement dans les locaux du Collège Canadore pour, officiellement, des raisons de zonage.

Le conseil scolaire et le collège hôte avaient pourtant trouvé, en juin dernier, un terrain d’entente pour accueillir une trentaine d’enfants dans trois salles de classe, au sein de locaux sous-utilisés de l’établissement collégial où 80 élèves étudient.

Ce mardi, le Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario fait entendre sa demande d’injonction devant les tribunaux à Timmins.