Université Laurentienne : Pierre Zundel succède à Dominic Giroux
SUDBURY – L’une des deux universités bilingues de l’Ontario va connaître un nouveau recteur. À la barre de l’Université Laurentienne depuis 2009, Dominic Giroux s’apprête à transmettre le flambeau.
SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz
Son successeur Pierre Zundel assurera l’intérim à partir du 21 août jusqu’au 30 juin 2019.
Pierre Zundel cumule un parcours d’une dizaine d’année d’expérience universitaire. Il a d’abord été doyen du Renaissance College de l’Université du Nouveau-Brunswick de 2004 à 2009, puis recteur et vice-chancelier de l’Université de Sudbury de 2009 à 2016 et enfin vice-recteur aux études de l’Université Laurentienne depuis juillet 2016. Il a précédemment été professeur et chef de département à l’Université de Moncton.
Je suis ravi davoir été nommé recteur intérimaire de @ULaurentienne d’août 2017 à juin 2019! Quel honneur de mener un telle équipe!
— Pierre Zundel (@PierreZundel) 26 avril 2017
M. Giroux sera dorénavant président-directeur général de l’hôpital Horizon Santé-Nord et de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord (IRHSN). Ces deux instituts sont affiliées à l’Université Laurentienne. Il y remplacera Denis Roy.
Après 8 ans @ULaurentienne, une université que j’adore, je relève un nouveau défi comme PDG @HSNSudbury @HSNRI https://t.co/d3Gvsm7hGv #OnFr pic.twitter.com/MifKgVx5Ih
— Dominic Giroux (@Dominic_Giroux) 26 avril 2017
Originaire d’Ottawa, M. Giroux a été entre autres sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation, ainsi qu’au ministère de la Formation et des Collèges et des Universités de l’Ontario. Une fonction où il a côtoyé Kathleen Wynne, alors ministre de l’Éducation.
Le bilan de M. Giroux à la tête de l’Université Laurentienne peut apparaître contrasté en matière de services en français. En juillet 2014, l’établissement obtenait sa désignation en vertu de la Loi sur les services en français (Loi 8).
En revanche, l’étbalissement bilingue n’est pas parvenu à éviter sous son joug une baisse de la proportion d’étudiants inscrits à temps plein dans des programmes en français.