Valérie Grenier aux portes des Championnats du monde de ski alpin
SANKT ANTON (Autriche) – Il ne reste que quelques courses avant la fin de la Coupe du monde qui devrait se terminer au mois de mars. Valérie Grenier vient récemment de rafler la médaille d’or en Slovénie en slalom géant et c’est avec la même assiduité qu’elle terminera cette Coupe du monde et abordera entre temps les Championnats du monde en février en France. Cerise sur le gâteau : la Coupe du monde féminine de ski alpin en décembre 2023 se déroulera à Tremblant, la montagne qui a vu grandir l’athlète franco-ontarienne originaire de St-Isidore.
Bien qu’elle excelle en slalom géant, la skieuse franco-ontarienne participe aussi aux épreuves de super-G, dont la prochaine course aura lieu ce dimanche, en Autriche à St-Anton. Elle réitérera cette épreuve en Italie les 20 et 22 janvier avant de reprendre le slalom géant en République tchèque le 28 janvier.
Un rythme intense, qui se poursuivra après les championnats du monde à Courchevel, en France, dès le 6 février.
« Le circuit de Coupe du monde dure toute la saison, et comme je fais du slalom géant et du super-G, chaque fin de semaine, j’ai des courses », explique l’athlète à ONFR+ depuis l’Autriche où elle prépare sa prochaine descente de piste.
Continuer sur cette belle lancée
« Je me prépare pour les championnats en février, c’est certain. Mais en même temps j’ai le reste de la saison à terminer et dans ma tête c’est tout aussi important », estime l’athlète.
Étape par étape, tout en gardant ses objectifs : c’est à ce point que Valérie Grenier est concentrée. Depuis sa victoire, elle se dit plus de confiance pour la suite, un boost d’énergie pour les courses à venir, malgré un niveau de pression supplémentaire.
En effet, avec cette médaille d’or, Valérie Grenier rentre au classement des meilleures skieuses au monde au côté de l’Américaine Mikaela Shiffrin qui détient quelques records historiques. « Gérer la pression semble être une de mes forces », admet l’athlète franco-ontarienne. « J’ai confiance pour les prochaines courses, puis c’est encourageant et surtout j’ai hâte. »
« Honnêtement, je suis fière du travail que nous avons accompli et c’est un bon sentiment d’avoir une place dans l’histoire. Notre travail a porté ses fruits », dit-elle humblement.
« Évidemment maintenant j’ai un peu plus la pression, parce que je voudrais avoir un autre podium », avoue-t-elle. « J’essaie de pas trop penser à ça, on est sur une bonne lancée et ça me prépare bien pour les championnats du monde. »
Cap sur les Championnats et la Coupe du monde 2023
En plein milieu de la Coupe du monde actuelle, en février prochain, les championnats du monde auront lieu en France à Courchevel. Là-bas, Valérie Grenier tentera de rafler le slalom géant et de super-G.
« Gagner une médaille aux Championnats du monde, c’est sûr que c’est un de mes buts, mais c’est aussi important pour moi la Coupe du monde. »
En effet, en décembre cette année, rebelote, deux courses de la Coupe du monde 2023-2024 se dérouleront à Tremblant (Québec). Un cadeau pour la skieuse locale puisque c’est là-bas qu’elle a foulé ses premières neiges.
« J’ai des frissons quand je pense qu’on va avoir deux Coupes du monde au Mont-Tremblant. C’est un rêve qui se réalise. À chaque fois, que je regarde des Européens qui ont leurs courses à la maison, ça à l’air tellement incroyable. »
Jouer à la maison pour Valérie Grenier, c’est aussi pouvoir partager cet évènement avec sa famille et ses amis. « Ça va être fou de vivre ça, cette fois-ci ce sera à ma montagne. Je la connais bien et ça pourrait être un avantage. »
Septième au classement mondial en slalom géant, la skieuse de 26 ans se spécialise dans cette discipline. Elle sera attendue également en super-G, une épreuve qui exige plus de vitesse et dépasse souvent les 100km/h. Plus confiante et déterminée depuis son dernier succès, la Franco-Ontarienne est la première Canadienne à remporter un slalom géant en Coupe du monde depuis près de 50 ans.