
FrancoFEST 2025 : vers une édition festive et intergénérationnelle

HAMILTON – Du 20 au 22 juin prochain, le parc Gage vibrera au rythme de la francophonie à l’occasion de la 44e édition de la FrancoFEST Hamilton. Pour son directeur général Lanciné Koulibaly, à la tête du Centre depuis un an, cette édition se veut plus que jamais une grande fête collective, axée sur la diversité culturelle, la créativité et le vivre-ensemble.
Organisé par le Centre francophone Hamilton, le plus grand festival d’art et de culture francophone du Sud-Ouest de l’Ontario revient avec une programmation résolument inclusive.
« On a voulu toucher toutes les tranches d’âge », souligne M. Koulibaly. « Vendredi et samedi, ce sera plus festif avec beaucoup de spectacles, et dimanche, ce sera une journée plus relax avec des activités familiales, des ateliers et des animations pour les petits comme pour les grands. »
Parmi les têtes d’affiche, le groupe country féminin Sugar Crush, la voix enracinée de Mimi O’Bonsawin, les vibrations afro-reggae-hip-hop de Joyce N’Sana, ou encore les rythmes métissés de Blynk, Gabrielle Goulet et Diogo Ramos. Une programmation qui reflète l’engagement du festival envers une francophonie plurielle.
« Que ce soit les communautés autochtones, maghrébines, latino-américaines ou franco-ontariennes, tout le monde se retrouvera dans cette fête », insiste M. Koulibaly.
Un savoir-faire de longue date, mais des défis persistants
Plus qu’un événement culturel, la FrancoFEST est un pilier identitaire pour les francophones de Hamilton, selon M. Koulibaly. « C’est une fierté. C’est là que les francophones se retrouvent, c’est une vitrine de notre culture. »
Une fierté d’autant plus forte que l’événement continue d’attirer les foules avec plus de 5 200 visiteurs l’an dernier et un objectif ambitieux de 6 000 festivaliers cette année, grâce notamment à un financement de FedDev Ontario dans le cadre du programme Croissance du tourisme.
Malgré sa longévité, organiser un tel événement reste un défi. « Chaque festival a ses défis », reconnaît M. Koulibaly. « C’est beaucoup de travail, beaucoup de temps et d’énergie à fournir. Mais heureusement, on est bien rodés. On a plus de 40 ans d’expérience. »
Le Centre s’appuie sur une équipe chevronnée et des collaborations solides : « J’ai donné la vision, mais on travaille avec une firme spécialisée pour la programmation. On a aussi une responsable logistique qui est là depuis très longtemps. C’est comme ça qu’on arrive à bien s’organiser, même si tout ça coûte extrêmement cher. »
Un engagement pour tous au-delà du festival
En parallèle de l’annonce de la programmation du festival, le Centre francophone Hamilton vient de franchir une autre étape importante : l’ouverture d’un centre de vie active pour les aînés francophones, grâce au soutien du ministère des Services aux Aînés et de l’Accessibilité.
« Les aînés étaient un peu marginalisés dans notre offre de services. Désormais, ils auront accès à des activités régulières, dans un lieu dédié mis à disposition par la Ville de Hamilton », explique M. Koulibaly.
Doté d’un financement initial de 12 500 $ pour 2024-2025, ce centre proposera des activités socioculturelles et artistiques favorisant la santé mentale, l’inclusion sociale et le vieillissement actif. « Ce projet complète parfaitement notre mission communautaire », se réjouit M. Koulibaly.