De gauche à droite : Colton LeBlanc, le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie de la Nouvelle-Écosse, et Glen Simard, le ministre responsable des Affaires francophones du Manitoba, lors de la signature d'un accord de coopération entre les deux provinces au Parlement à Halifax. Photo : Gracieuseté de Communications Nouvelle-Écosse

HALIFAX – Les ministres des Affaires francophones de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba se sont rencontrés pour signer un accord de quatre ans. Rendu officiel cette semaine, celui-ci vise à appuyer la préservation et la promotion de la langue française et de la culture francophone dans les deux provinces.

Le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie de la Nouvelle-Écosse Colton LeBlanc et le ministre responsable des Affaires francophones du Manitoba Glen Simard étaient réunis à Halifax dans le cadre du 30e Conseil des ministres sur la francophonie canadienne (CMFC).

L’accord de coopération Nouvelle-Écosse/Manitoba, signé à huis clos dans l’enceinte de l’Assemblée législative néo-écossaise, a trait à la francophonie en plein Mois du patrimoine acadien, le tout premier de la province atlantique.

« Les gouvernements de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba collaboreront pour appuyer la préservation et la promotion de la langue française et de la culture francophone dans les deux provinces », peut-on lire dans le communiqué officiel.

En entrevue avec ONFR, le ministre manitobain Glen Simard explique les objectifs visés : « C’est un esprit de collaboration et c’est en discutant ensemble des enjeux que nous allons être capables d’améliorer nos services en français et la vitalité de nos communautés francophones. »

« Les personnes francophones jouent un rôle essentiel dans la prospérité sociale, culturelle et économique des deux provinces. Ce nouvel accord offre des occasions pour les gens de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba de travailler ensemble de façons novatrices afin de promouvoir, de protéger et de préserver la langue française », a quant à lui déclaré le ministre néo-écossais LeBlanc.

Lors de l’ouverture du Congrès mondial acadien, celui-ci indiquait « chercher à renforcer nos liens avec différentes provinces, différents territoires et même des états pour faire avancer le français dans nos juridictions respectives. Il s’agit du troisième que je signe, le premier étant avec la Louisiane, puis le Québec et maintenant le Manitoba. Nous voulons que nos communautés francophones et acadiennes s’épanouissent. »

L’accord appuie la création d’un plan d’action bilatéral visant à cerner les initiatives dans les deux provinces. Les deux provinces commenceront par échanger des renseignements sur des sujets tels que les services en français, l’éducation, l’immigration, les services gouvernementaux provinciaux et municipaux, le développement économique, les soins de santé, le tourisme et la culture.