Prévoir le coût, les astuces pour la rentrée scolaire en Ontario
La rentrée approche à très grand pas et même si les conseils scolaires en Ontario prennent en charge une grande partie des fournitures, il reste quelques dépenses obligatoires. ONFR+ est donc allé sonder quelques parents et experts pour dégoter les meilleures astuces afin d’économiser lors de la rentrée.
Les conseils scolaires francophones en Ontario fournissent quasiment tout le matériel scolaire à la rentrée, ce qui n’est pas le cas au Québec par exemple. Ceci est sans nul doute, un avantage considérable.
Cependant, les parents doivent acheter le sac à dos, la boîte à lunch, les souliers d’intérieur et d’extérieur et les chaussures de sport. Sans oublier qu’un enfant, ça grandit vite et que chaque année, il faut refaire la garde-robe.
Nous avons donc discuté rentrée scolaire avec des parents. De Thunder Bay à Orléans en passant par Hamilton et un peu partout en Ontario. Des astuces qui seront très utiles en cette période économique.
Faire l’inventaire à la fin de l’année
La conférencière et blogueuse en consommation responsable, Cyndi Trottier, propose de faire un inventaire dès la fin de l’année scolaire.
« Il faut encourager les enfants à ramener tout ce qui leur reste afin de pouvoir le réutiliser l’année suivante. »
Plusieurs parents sondés ont également fait part de cette astuce. Pour eux, recycler ce que l’on possède déjà réduirait considérablement les coûts. Il faut aussi regarder ce qui se trouve au sein même d’une fratrie. Quand un de vos enfants passe au secondaire par exemple, le plus jeune peut récupérer ce qui est en bon état.
Le troc et l’échange entre parents
Certainement une des astuces le moins courut et pourtant les groupes Facebook regorgent d’offres à bas prix et de dons. Pour Johanne Le Blanc, conseillère budgétaire pour Option consommateurs. L’échange entre parents se démocratise de plus en plus, il faut surtout regarder les demandes qu’émet l’école. « Vérifiez ce que vous pouvez récupérer en échangeant avec d’autres familles, surtout quand leurs enfants ne vont plus à l’école. »
« C’est un réflexe à avoir », dit-elle. À savoir, qu’il ne soit pas rare de trouver des fournitures gratuites sur les groupes de quartier ou dans les groupes de parents d’élèves sur Facebook. D’autres nous parlent spécifiquement des pages Facebook telles que Buy Nothing ou sur MarketPlace.
La seconde main, mais pas pour tout
« Acheter de seconde main, mais astucieusement, ça vaut la peine », explique Cindy Trottier, « que ce soit des vêtements, pour des produits sportifs ou scolaires ». Pour la conférencière, se fournir par exemple en duotangs de seconde main, ce n’est pas forcément nécessaire, « les prix ne sont pas beaucoup plus bas que ceux d’un achat neuf ».
Pour ce qui est des vêtements, la seconde main connaît une belle réputation avec la multiplication des friperies. Là encore, il est possible de faire des affaires sur les groupes de troc de Facebook. Les enfants grandissent vite et pour certains parents, refaire la garde-robe à la rentrée scolaire est une nécessité. Il est donc utile de chercher les rabais de fin de saison.
Les parents d’élèves nous ont fait part de leurs secrets et nous révèlent les boutiques les moins chères pour faire votre magasinage de rentrée telle que Costco et Once upon a child pour habiller vos enfants. Pour les affaires sportives : Decathlon, mais aussi – Sport Expert qui offrirait fréquemment des rabais.
Quoi qu’il en soit, « y aller avec les spéciaux ». La blogueuse en consommation responsable Mme Trottier, dévoile également, « une application qui s’appelle REEBEE et qui recense les circulaires ayant les meilleurs prix ». En ce moment, il y a de nombreux articles scolaires et c’est un bon moyen pour comparer les magasins.
Comparer les prix et les magasins
« Il faut comparer les prix et se rappeler que les grandes surfaces et les pharmacies ont de très bons deal », indique Mme Trottier.
Pour Johanne Le Blanc, il faut comparer et prendre le temps de bien le faire. « Avec internet c’est facile de comparer les prix d’un commerce à l’autre. Il ne faut pas se limiter aux boutiques spécialisées en matériel scolaire », alerte-t-elle, « il y a d’autres commerces, en cette période, puisqu’il ne faut pas oublier que la rentrée est un événement saisonnier ».
De la qualité pour plus durabilité
« On ne dit pas forcément qu’il faut y aller avec de la marque, mais certaines compagnies font de bons produits et de bonnes qualités », assure Cindy Trottier.
La conférencière nous parle aussi des produits garantis à vie. « Jansport par exemple a des garanties sur leurs sacs à dos et boîtes à lunch. Alors, profitez de ce genre de bonus (…), car ils peuvent vous en donner un nouveau gratuitement, si jamais le produit vient à être endommagé. »
Tous nos parents sondés nous disent avoir choisi un sac à dos solide pour leurs enfants, exprimant la volonté de ne pas en racheter un chaque année.
Pour eux, cela vaut le coup de le choisir la qualité. Une maman nous indique avoir acheté celui de ses enfants de la marque Louis Garneau. Elle nous le conseille, surtout pour la qualité des sacs et des boîtes à lunch.
Planifier d’avance les achats
Pour Johanne Le Blanc, il faut surtout anticiper la dépense et la planifier pour l’intégrer au budget. « Si c’est 300 $ et que c’est réparti sur 12 mois, ça va faire 25 $ par mois puis la dépense ne vous fera pas peur quand vous arriverez à septembre. »
Enfin, il serait utile d’étaler les achats des vêtements sur plusieurs mois. « Évitez d’acheter une seule fois et en grande quantité » conseille Cindy Trottier, « surtout au début de l’année, car les enfants risquent d’avoir une poussée de croissance ».
Pour elle, il faut s’en tenir aux besoins de l’enfant. Ajouter à cela que « les rabais reviennent tous les deux mois en fonction de la saison ».
En plus sur Ottawa :
Coopérative Ami Jeunesse, aide les familles francophones de la ville d’Ottawa.
La coopérative se donne pour mission de travailler au soulagement de la pauvreté et de ses effets chez les enfants et les adolescents qui fréquentent une école francophone de la ville d’Ottawa.
Article écrit avec la collaboration d’Abigail Alves Murta.