
Abel Maxwell : « Diffuser ma musique à une échelle plus large »

[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :
Abel Maxwell est un auteur-compositeur-interprète canadien d’origine togolaise.
LE CONTEXTE :
L’année 2025 pourrait marquer un tournant dans la carrière de l’artiste qui a signé en début d’année avec le label Universal Africa. Une signature qui devrait lui permettre de s’exporter davantage au-delà du Canada et de toucher un public plus large.
L’ENJEU :
Première effet positif de cette signature avec Universal Africa, Abel Maxwell chantera le 18 avril en première partie du groupe togolais Toofan dans la mythique salle parisienne du Zénith. Une occasion de partager au public français son univers musical et son premier single intitulé Dja Dja qui sortira le 17 avril.
« Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concert en France, à Paris, au Zénith auquel vous allez participer?
Oui, c’est une célébration des 20 ans de Toofan, le groupe le plus connu au Togo. Je vais faire leur première partie parce que je suis aussi du Togo comme eux et puis on est les deux seuls artistes signés à Universal. C’est pour leur donner du pouce et les féliciter pour leur carrière. En même temps, pour moi, cette première partie va me permettre de partager mon nouveau single qui va sortir bientôt.

Que représente ce groupe pour vous et cette opportunité de jouer au Zénith en France?
Déjà, ce sont des amis, des amis artistes et puis c’est vrai que le Zénith, c’est une salle assez mythique où toutes les grandes célébrités sont passées, donc c’est un honneur de jouer dans cette salle que je vais découvrir moi-même pour la première fois. J’ai très hâte.
Quel est votre programme d’ici le 18 avril?
Je vais partir en France le 14 pour retrouver les Toofan en répétition. Je vais voir l’équipe qui est sur place avec eux, ils sont déjà là-bas, en train de répéter. Je vais les retrouver trois-quatre jours avant pour répéter ensemble, voir le plan de la mise en scène et comment tout va se faire. Mais on ne va pas se découvrir : on était déjà ensemble au Togo, l’année dernière. On se voit assez régulièrement et on est au téléphone assez souvent. Nous sommes des amis.
Pour revenir à votre signature chez Universal Africa qui vous a permis de faire cette première partie, que vous ouvre-t-elle comme portes?
Ce que ça me donne comme opportunité, c’est de distribuer ma musique sur des plateformes à une échelle plus large, parce qu’Universal est une plateforme digitale, une des plus grandes du monde.
Aujourd’hui, la nouvelle télé, c’est le téléphone! Tout le monde est sur son téléphone et il faut rejoindre l’audience à travers cette nouvelle façon de communiquer : le téléphone, les réseaux sociaux, les plateformes digitales bien établies etc…
Ça va être ma première collaboration avec eux et je crois que ça va ouvrir de plus grandes portes que je ne peux pas ouvrir tout seul. J’en suis à mon cinquième album. C’est dans une logique d’expansion, que ça s’est fait, tout simplement.

Suite à cette signature, vous parliez d’un nouveau single et d’un nouvel album en préparation, à quoi doit-on s’attendre?
Moi, je suis toujours dans les valeurs que je défends. C’est souvent la dignité humaine, la tolérance, le dialogue des cultures. Le single qui s’appelle Dja Dja va continuer à parler aux gens, je veux continuer à encourager tout simplement les jeunes, les personnes à poursuivre l’excellence, à devenir de bonnes influences, à aider. Le single sortira le 17 avril et l’album va sortir, si je ne m’abuse, au début de l’année prochaine.