Morphogenesis I est le titre de cette oeuvre de Tania Love. Photo: Tania Love

L’agenda se remplit facilement cette semaine avec toutes les activités culturelles proposées en Ontario. Plusieurs sont en lien avec la Semaine nationale de l’immigration francophone (SNIF), qui se termine le 9 novembre. De plus, la formation Règlement 17 fête son 15e anniversaire à Ottawa, une artiste acadienne est de passage en Ontario, et une nouvelle exposition prend place à Toronto.

Identités multiples à North Bay

Les compagnons des francs loisirs accueillent à North Bay deux artistes du Nord de l’Ontario qui ont un point en commun, celui d’avoir une mère franco-ontarienne et un père avec une autre identité culturelle, abénaquise pour Mimi O’Bonsawin et mexicaine pour Cecilia Rodriguez-Beaudoin, alias Aurel. L’événement veut donc souligner à la fois la SNIF et la Semaine de reconnaissance des traités, qui se déroulent en même temps. La soirée aura lieu vendredi à 20 h, à la brasserie Wildwoods.

À gauche; Mimi O’Bonsawin. Photo : Rachel Crustin / ONFR. À droite : Aurel. Gracieuseté de Cecilia Rodriguez-Beaudoin

North Bay, le 8 novembre. Billets sur la plateforme Simpletix.

L’animal chic à Hearst

Dans sa chanson L’un et l’autre, sur l’album Animal chic, Mehdi Cayenne se décrit comme « pseudo-maghrébin, pseudo-français, pseudo-franco-ontarien, pseudo-québécois ». L’artiste à l’énergie débordante incarne cette diversité de l’Ontario francophone. Arrivé d’Algérie dans l’enfance, il fait partie des valeurs sûres franco-ontariennes et c’est dans le cadre de la SNIF et de Coup de cœur francophone qu’il est reçu à la Place des arts de Hearst, dans le cadre de la programmation du Conseil des arts de Hearst, ce samedi.

Mehdi Cayenne au Festival franco-ontarien 2024. Photo : Rachel Crustin / ONFR

Hearst, le 9 novembre. Détails et billets sur la plateforme Le point de vente.

Country-folk québécois à Toronto

L’artiste québécoise, qu’on a pu voir à Contact ontarois 2024, sera de retour dans la province pour un spectacle au Théâtre Spadina de l’Alliance française de Toronto, ce vendredi. Elle vient présenter son plus récent album, Comme avant, sorti il y a un an. Capable à la fois de douceur et de fougue, l’artiste originaire de Baie-Saint-Paul saura envoûter les spectateurs de la Ville Reine.

Léa Jarry a deux albums à son actif, L’heure d’été (2020) et Comme avant (2023). Photo : Gracieuseté de l’Alliance française de Toronto

Toronto, le 8 novembre. Détails et billets sur le site de l’Alliance française de Toronto.  

À la découverte de la diversité de Barrie

La bibliothèque de Painswick, à Barrie, est aussi l’hôte d’un événement culturel de la SNIF. Célébrons la francophonie immigrante : à la découverte de notre diversité aura lieu vendredi, de 10 h à midi. On y présentera les services francophones accessibles et l’artiste Amadou Kienou y donnera une performance.

Amadou Kienou sur le tapis rouge des Kilimanjaro Music Awards, en 2023. Crédit image : Rachel Crustin / ONFR

Barrie, le 8 novembre en avant-midi. Détails sur le site de la SNIF.

Patrimoine riche de Sudbury

L’organisme Contact interculturel francophone de Sudbury organise la troisième édition de son événement Patrimoine riche de l’Ontario. En plus d’une performance de African Harmony, d’un dîner multiculturel et d’une danse avec DJ, il y aura un micro ouvert. Avis aux artistes locaux, chacun peut se prêter au jeu. Le tout aura lieu au Canisius Hall de l’Université de Sudbury, vendredi dès 18 h.

Artistes locaux, il est temps de faire découvrir votre talent lors de l’événement micro ouvert. Photo : Canva

Sudbury, le 8 novembre. Détails sur le site de la SNIF.

Une vitrine à Toronto

L’Université de l’Ontario français (UOF) accueille pour une deuxième saison le projet En vitrine, exposant des artistes membres du Centre d’art médiatique Le Labo dans son enceinte. Deux expositions consécutives se tiendront sous le thème Résistances silencieuses. On pourra voir le travail de Noémie Roy du 13 février au 19 mars 2025, mais c’est celui de Tania Love qui vient tout juste d’être installé. Le projet En vitrine souhaite tisser des liens entre les artistes professionnels et le milieu universitaire. L’exposition Morphogenesis I sera donc accompagnée d’un projet de médiation culturelle développé par Stéphanie Salgo, stagiaire du baccalauréat spécialisé en études des cultures numériques de l’UOf.

Tania Love est une artiste visuelle de Toronto qui « privilégie le processus, la lenteur et la sensorialité », comme on peut le lire sur le site du Labo. Photo : Pascaline Lebras

Toronto, jusqu’au 11 décembre. Détails sur le site du Labo.