Congrès de l’AFMO : Michelle Boileau élue présidente
KAPUSKASING – Michelle Boileau, mairesse de Timmins, devient la nouvelle présidente de L’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) après une course serrée face à la conseillère municipale de Kapuskasing, Mélanie Breton.
C’est au courant de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme francophone, ce dimanche matin, que s’est tenu le scrutin qui a vu la mairesse de Timmins, élue en octobre dernier, succéder à la présidente sortante et ex-mairesse de Moonbeam, Nicole Fortier Levesque.
« Je me sens très choyée de pouvoir travailler avec une équipe si forte », témoigne Michelle Boileau quelques heures après son élection.
« Après ces deux jours et demi au congrès, je réalise que c’était une chance de passer du temps avec l’équipe, et je suis fière du travail qui a été fait au cours des dernières années. Maintenant, j’ai hâte de pouvoir avancer les dossiers. »
« Je suis très contente de ça, je vais être présente pour l’appuyer en tant que présidente sortante, ça, c’est certain », réagit Nicole Fortier Levesque qui a tenu à reconnaître la qualité des deux candidatures et leur expérience au sein de l’AFMO.
Michelle Boileau était membre du conseil d’administration de l’association pour la région Nord, tout comme son adversaire qui continuera de siéger pour l’AFMO.
Selon la présidente sortante, le « sang neuf » apporté par la jeune mairesse et la présence de plusieurs jeunes lors du congrès est encourageante pour l’organisme qui a pu compter sur la présence au congrès des nouvelles recrues que sont Markstay-Warren et Cochrane.
À ce titre, Michelle Boileau pense apporter sa fraîche expérience aux contributions de l’AFMO. « Quand j’ai quitté Timmins pour aller faire des études, j’ai aussi voyagé dans le monde et j’ai pu rencontrer plein de personnes différentes », se souvient-elle.
« J’ai appris au sujet de la francophonie mondiale, la francophonie avec le grand F. Je ramène ça avec moi dans le nord de la province. Il y a toujours une pluralité de la francophonie, dans nos communautés du Nord, dans nos communautés plus rurales. »
« J’amène une perspective un peu différente », ajoute-t-elle.
« C’est la face changeante de la communauté francophone de l’Ontario, ça m’excite et me motive vraiment. »
Cap vers l’Est
Il a aussi été conclu que la prochaine édition se tiendra dans l’Est pour encourager la participation des municipalités de la région, lesquelles ont brillé par leur absence au congrès, qui a eu lieu, cette année encore, dans le Nord.
Selon la présidente sortante, il y a un potentiel pour l’organisme de se rendre dans l’Est : « Il faut être capable d’héberger tous ces gens-là, et j’ai l’impression que dans l’Est il serait possible qu’il y ait plus de participation. »
« Avec les commentaires positifs qu’on a reçus du congrès en fin de semaine, j’ai l’impression que le mot va se passer et que plus de gens voudront participer à la prochaine édition », croit-elle.
Pour Michelle Boileau, c’était effectivement une fin de semaine chargée « avec la rentrée pour la plupart, le timing avec les autres conférences, les autres congrès auxquels non seulement les élus, mais aussi les membres du personnel, les administrateurs des villes ont participé, ça a créé des défis ».
La nouvelle présidente est d’avis de réévaluer le timing, le format et le lieu. « On ne veut pas être en compétition avec d’autres congrès, donc nous ferons prochainement une rétrospection afin qu’on puisse assurer une meilleure participation », conclut-elle.