COVID-19 : l’Ontario enregistre un nouveau record des contaminations
C’était attendu par les experts de la province, l’Ontario vient de battre son propre record de contaminations par la COVID-19. Le coupable? Le nouveau variant Omicron dont la fulgurante rapidité de propagation ne fait maintenant plus aucun doute. Toutefois, le principal indicateur de la dangerosité du virus à savoir le nombre d’admis aux Unités de soins intensifs (USI) demeure stable.
5790, c’est le nouveau triste record qu’affiche l’Ontario à la veille de Noël en matière de nombre de contaminations par la COVID-19. Cela intervient malgré le dernier tour de vis appliqué par le gouvernement provincial s’agissant des mesures restrictives, à l’instar de la limitation des rassemblements à 10 personnes à l’intérieur et 25 à l’extérieur entrée en vigueur le 19 décembre. Et pour cause, le niveau de propagation sans précédent du nouveau variant Omicron frôle l’insolence.
En effet, selon le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, Kieran Moore, ce variant est quatre à huit fois plus transmissible que son cousin Delta. « À cause de ce nouveau variant, nous nous attendons à battre des records dans les jours qui viennent », a-t-il prédit mardi dernier lors de sa conférence hebdomadaire relative à la mise au point de la situation pandémique dans la province.
Le phénomène semble s’être généralisé dans la province, car même le Nord de cette dernière, pourtant moins peuplé, a été atteint par Omicron. Deux communiqués tombés coup sur coup ce jeudi parlent de quatre cas Omicron dans le district de Timiskaming et de quelques autres à Timmins sans pour autant avancer un chiffre.
Pas de panique
Si le nombre de cas enregistrés s’est accru de manière exponentielle depuis « l’atterrissage » du variant Omicron sur le sol ontarien, il n’en demeure pas moins que la situation reste sous contrôle au regard du nombre de décès et de celui des admissions dans les USI qui ne dépasse guère les 169 en ce jour de record. Pour le premier, la province déclare sept morts dus au Coronavirus le 23 décembre, soit un taux de mortalité de seulement 0,12% si on ramène le nombre de décès à celui des contaminations enregistrées le même jour.
Quant au second indicateur, d’après les données gouvernementales, à l’heure de la mise sous presse, seulement 7% des lits en USI sont occupés par des cas COVID-19 tous variants confondus, et ce sans qu’aucun cas Omicron ne compte parmi ces occupants jusqu’à présent.
Néanmoins, la situation risque de s’inverser, car Omicron est de plus en plus dominant en Ontario comme dans le monde, et il serait normal donc de se retrouver avec des patients atteints de ce variant dans les USI, puisque la majorité, voire la totalité des contaminés le seront avec Omicron.
La même logique s’applique aux vaccinés, si toute la population est vaccinée, il serait alors logique de voir plus de personnes vaccinées dans les USI étant donné que les vaccins ne sont pas efficaces à 100% selon l’aveu même de leurs producteurs.
Enfin, petit rappel : depuis le début de la pandémie, 94% des cas répertoriés en Ontario ont été guéris.