Les chiffres préliminaires de Élections Ontario indiquent que 5 405 électeurs (6,2 % des électeurs inscrits) dans Kitchener-Centre ont voté en avance, contre 10 858 électeurs (12,8 % des électeurs inscrits) aux élections générales de 2022. Source : Canva

TORONTO – Ce jeudi, les électeurs de Kitchener-Centre voteront pour leur nouveau député dont le siège est inoccupé depuis juillet dernier. Circonscription libérale de 2003 à 2018, elle est ensuite passée aux mains du NPD avec l’élection de la néo-démocrate Laura Mae Lindo, jusqu’à sa démission en juillet dernier. Présentation des quatre principaux candidats sur les 18 actuellement en lice.

Laura Mae Lindo, députée de Kitchener-Centre et porte-parole du NPD en charge de l’antiracisme et de l’équité, qui occupait le siège depuis 2018, a démissionné en juillet dernier pour prendre un poste dans le département de philosophie de l’Université de Waterloo, rebattant ainsi peut-être les cartes pour ce siège au sein des différents partis politiques de Queen’s Park.

Originaire de Kitchener, la candidate néo-démocrate Debbie Chapman, ancienne professeure en sciences politiques à l’Université Wilfrid Laurier, actuelle conseillère municipale et présidente de la Cherry Park Neighbourhood Association, membre de deux comités consultatifs communautaires, défend l’accès au logement abordable et fait de la mise en place de trains Go toute la journée pour la ligne Kitchener-Toronto, dans les deux sens, son cheval de bataille.

De gauche à droite : le candidat progressiste-conservateur Rob Elliott, la candidate du Parti vert Aislinn Clancy, la candidate libérale Kelly Steiss et la candidate néo-démocrate Debbie Chapman. Montage ONFR

Côté libéral, Kelly Steiss, ancienne présidente du Waterloo Rotary Club et actuelle présidente des relations avec les parties prenantes de la Région indépendante de Waterloo, a une longue expérience de 21 ans dans la politique municipale. Candidate malheureuse au scrutin de 2022, elle se lance à nouveau dans la bataille électorale avec la volonté de défendre les droits des personnes en situation de handicap et l’inclusivité. Elle veut s’attaquer au coût de la vie et défendre des systèmes de santé publique et d’éducation forts.

À l’aube du congrès qui désignera leur nouveau chef et après leur double victoire aux partielles précédentes de Scarborough-Guildwood et Kanata-Carleton, en juillet dernier, les troupes libérales espèrent grappiller un dixième siège à Queen’s Park.

Originaire de la région, la candidate du Parti vert, Aislinn Clancy, est conseillère municipale et travailleuse sociale pour le Conseil scolaire catholique du district de Waterloo. Au cours de sa carrière, elle a développé des programmes destinés aux jeunes réfugiés et aux familles et a aidé les immigrants. Elle défend la création de logements abordables, la protection des terres agricoles et des zones humides, la prise de décision locale et le financement des infrastructures communautaires comme les parcs, les bibliothèques et les centres communautaires.

Si elle est élue, le Parti vert ontarien gagnerait alors un second siège aux côtés du leader du parti Mike Schreiner, dans une région déjà représentée par le Parti vert du Canada, depuis la victoire de Mike Morrice, aux dernières élections fédérales.

Rob Elliott, qui est directeur des services de données appliquées pour une entreprise privée de service informatique, a une expérience de conseil à différents niveaux gouvernementaux. Tout comme son adversaire néo-démocrate, il prône la mise en place d’un service de train Go toute la journée entre Kitchener et Toronto, dans les deux sens. Il soutient le renforcement des soins de santé grâce au réaménagement de l’Hôpital Grand River et de l’Hôpital général St. Mary, et la création de trois nouvelles écoles élémentaires dans la région.  

Les 56 bureaux de vote de Kitchener-Centre seront ouverts de 9h00 à 21h00 ce jeudi 30 novembre, avant le dépouillage et l’annonce du résultat le soir même par Élections Ontario.