Kingston : le futur emplacement du carrefour scolaire dévoilé

L’école élémentaire Madeleine-de-Roybon et l’école secondaire Mille-Îles. Archives ONFR+

KINGSTON – Tout semble rentré dans l’ordre pour les francophones du côté de Kingston. Après plusieurs mois sans réponse, les parents d’élèves en savent maintenant plus sur la construction du futur centre communautaire.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @sebpierroz

Dans une lettre dont #ONfr a obtenu copie, le Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario (CEPEO) indique que « les bâtiments seront érigés au 700 chemin Gardiners à Kingston, dans un quartier en développement près du boulevard Taylor Kidd ».

Le nouvel emplacement se dessinera sur 12 acres et prévoit  « un gymnase triple pouvant accueillir des événements sportifs régionaux et provinciaux, ainsi que des laboratoires technologiques et scientifiques de haut niveau », précise la lettre.

La première pelletée de terre est attendue pour début novembre. La construction devrait être terminée en 2020. Coût des opérations? 27 millions de dollars.

Autant de nouvelles qui ont été confirmées par le CEPEO, ce mardi soir, lors d’une réunion avec les parents d’élèves.

En 2020, le carrefour scolaire communautaire réclamé de longue date pourra réunir sous le même toit l’école secondaire catholique Marie-Rivier et  l’école des Mille-Îles. Les élèves de l’école élémentaire publique Madeleine-de-Roybon verraient ainsi leur espace augmenté. Quelque 49 places en garderie et la création d’un nouvel espace pour le Centre culturel Frontenac seraient aussi ajoutés.

« Un endroit très vivant »

Après le financement dévoilé en janvier dernier, rien n’avait été annoncé. « On attendait avec impatience l’emplacement », souligne Éric Galarneau, l’un des parents impliqués dans le dossier depuis très longtemps. « Avec le nouveau gouvernement qui s’en venait, il y avait quand même des doutes sur l’annonce de janvier. »

Et de poursuivre : « Dans ce quartier en développement où se situe le centre, on trouve des centres d’adultes, des patinoires. C’est un endroit très vivant à titre de nouveau quartier. »

Depuis plusieurs mois, la situation était devenue intenable pour les élèves de l’école élémentaire Madeleine-de-Roybon et de l’école secondaire Mille-Îles. Partage de locaux, hausse importante du nombre d’élèves, présence de portatives à l’extérieur de l’établissement… un cas inédit qui obligeait certains parents à inscrire leurs enfants dans une école anglophone.

Locaux temporaires confirmés à l’école St-Patrick

« On était ensardiné (sic) », se souvient Éric Galarneau. Dorénavant et en attendant 2020, les élèves seront logés dans le bâtiment de l’école catholique anglophone St-Patrick. L’établissement sera capable d’accueillir dès la rentrée les élèves de la 7e à la 12e année de Madeleine-de-Roybon et Mille-îles. Une option qui devrait désengorger les deux établissements.

« On avait identifié l’école St-Patrick comme un site potentiel », explique Stéphane Vachon, surintendant des affaires pour le CÉPEO. « Maintenant, on est en mesure d’affirmer que les locaux temporaires seront bien dans cette école. Elle est vide depuis juin 2017. »

En attentant novembre, M. Vachon assure que « des communications » seront dévoilées dans les semaines à venir, conjointement avec le CECCE.