Retour en images de Nuit Blanche Toronto : L’art au cœur des questions de notre époque
TORONTO – Cette semaine, dans la nuit de samedi à dimanche, plus de 88 installations lumineuses étaient présentées à travers trois zones du Grand Toronto pour offrir un spectacle visuel scintillant pour 19e édition de Nuit Blanche Toronto. Retour en images sur cet évènement culturel annuel qui réunit des artistes locaux et internationaux, qui est aussi une vitrine pour les créateurs francophones.
Des créations lumineuses dispersées dans le centre-ville
Le thème de cette année a pour titre Traduire la ville (Translating the City), pour ainsi mettre en lumière les 200 langues dans la capitale provinciale, en plus de chercher à interpréter le monde urbain de manière artistique.
Entre Etobicoke, North York et dans tout le centre-ville, les spectacles et projections ont rassemblé une foule venue se fondre dans des espaces scéniques.
Le centre d’arts médiatiques francophone de la ville Le Labo et le Consulat général de France à Toronto étaient également présents cette année pour mettre en lumière l’expression culturelle francophone.
À North York : une projection de mapping vidéo
La façade du musée du Gibson House s’est transformée en spectacle lumineux créé par une collaboration entre l’artiste torontoise Yen Linh Thai et l’artiste française Stéphanie Léonard.
« Cette animation réunit nos deux univers : l’univers de Yen Linh qui est plus illustratif, basé sur l’animation traditionnelle et la peinture, et le mien qui est plus centré sur le motion design et 3D », raconte Stéphanie Léonard.
Ces projections projetées sur un fond d’œuvres musicales réalisées par la compositrice française du 19e siècle Louise Farrenc, incluent également une collaboration entre l’artiste français Sylvain Pouillart et des étudiants en animation du Collège Sheridan.
« Je suis contente d’avoir pu collaborer avec une nouvelle personne, d’un autre monde et qui travaille différemment », confie Yen Linh Thai.
Une micro-installation au centre d’arts francophone
Au 401 Richmond dans le centre-ville, le centre d’arts médiatiques francophone « Le Labo », présentait une installation ludique et poétique de l’artiste Nicolas Heredia.
Cette exposition se rattache au thème « Traduire la ville », et propose une vision alternative au temps passé et au monde urbain.
« Nous étions très intéressés par son travail parce que son travail parle beaucoup de l’absurde. C’est vraiment une œuvre numérique qui parle du temps que nous passons à remplir nos agendas », décrit Dyana Ouvrard, directrice générale et artistique du Labo.
« Cette installation dans les trois langues, c’est vraiment intéressant pour Nuit Blanche, car sait c’est un public large et pas seulement francophone », dit-elle.
D’autres expositions de lumières, musique et projections immersives se sont déroulées à Etobicoke jusqu’aux petites heures du matin avec certaines expositions qui resteront affichées pour quelques semaines dans les différentes zones d’expositions.