Les participants du défilé de Fierté dans la capitale ont embrassé des causes variées dans une ambiance festive. Photo: RachelCrustin/ONFR

OTTAWA – Après trois semaines de controverse, le défilé de Fierté dans la capitale s’est finalement déroulé sans anicroches ce dimanche.

Le trajet a été écourté à quelques jours d’avis, suivant « une décision prise par le Service de police d’Ottawa limitant le personnel et les ressources dédiés à la sécurisation de la route du défilé », selon l’organisation de Fierté dans la capitale.

Si la foule semblait moins dense que l’an dernier à quelques minutes du départ, à l’angle des rues Elgin et Laurier, les observateurs étaient tout de même nombreux à s’être rassemblés sur les trottoirs le long du parcours.

La foule semblait moins dense que l’an dernier au départ du défilé. Photo : RachelCrustin/ONFR

Les trottoirs étaient pourtant bondés un peu plus loin, le long de la rue Elgin. Photo : Rachel Crustin/ONFR

La flamboyance habituelle du défilé était au rendez-vous encore une fois cette année. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Les participants se sont présentés en grand nombre au défilé de Fierté dans la capitale, malgré les controverses des des dernières semaines. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Les participants se sont présentés en grand nombre au défilé de Fierté dans la capitale, malgré les controverses des des dernières semaines. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Les participants se sont présentés en grand nombre au défilé de Fierté dans la capitale, malgré les controverses des des dernières semaines. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Les participants se sont présentés en grand nombre au défilé de Fierté dans la capitale, malgré les controverses des des dernières semaines. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Les participants se sont présentés en grand nombre au défilé de Fierté dans la capitale, malgré les controverses des des dernières semaines. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Certains en ont profité pour distribuer des drapeaux palestiniens, en réponse à la vague de désistement de différents organismes. Les symboles et messages de solidarité envers le peuple palestinien étaient omniprésents, autant dans les délégations officielles que chez les spectateurs.

Un marcheur solitaire a pour sa part arboré le drapeau israélien. Sur son chandail, on pouvait lire : « Dites non à l’antisémitisme, à l’exclusion, au mouvement BDS raciste. Honte à Fierté dans la capitale. » (traduction libre). Le mouvement BDS, pour boycott, divestment, sanctions, propose une liste de boycottage d’entreprises entretenant des liens avec Israël. Dans sa déclaration du 6 août, Fierté dans la capitale s’engageait à intégrer des outils de ce genre afin d’examiner leurs partenariats et ententes de commandites futures.

Les conditions humaines dans la bande de Gaza ont été vivement dénoncés par les participants du défilé. Photo : RachelCrustin/ONFR

Le regroupement « Queers for Palestine » a fait grand bruit lors du défilé. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Le slogan « No pride in genocide » a été adopté par ceux qui défendent la déclaration de Fierté dans la capitale. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Malgré le désistement de certains conseils scolaires, plusieurs enseignants ont participé au défilé à titre personnel. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Ce marcheur a plutôt choisi de rejoindre le défilé pour faire passer un autre message. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Parmi les participants officiels et dans la foule, certains en ont profité pour distri buer des drapeaux et symboles palestiniens. Photo : Rachel Crustin/ONFR

La santé sexuelle est un autre sujet important habituellement abordé pendant les célébrations de la fierté. Photo : Rachel Crustin/ONFR

D’autres enjeux ont été soulevés lors du défilé, comme l’accès à l’avortement. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Également aperçus au défilé, quelques membres de la Russian Canadian Democratic Alliance. Photo Rachel Crustin/ONFR

D’autres enjeux publics, comme l’accès à l’avortement, les soins de santé pour les personnes trans et l’éducation ont été soulevés par des participants.

L’ambiance est tout de même restée festive, que ce soit pendant le défilé, aux kiosques du festival de rue et devant les différentes scènes.

Un sujet qui divise

Parmi les organisations qui se sont retirées du défilé et des activités officielles de Fierté dans la capitale, on retrouve le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, suivi de l’administration de la Ville. Certains conseillers municipaux ont par contre participé aux activités de leur propre chef. Le Parti libéral du Canada, l’Université d’Ottawa, l’Hôpital d’Ottawa, l’Hôpital Montfort, le Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario (CHEO), le Conseil des écoles catholiques du centre-est (CECCE), le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) et le Réseau de la Fierté à la fonction publique font également partie des groupes qui se sont désistés.

Au défilé, on a pu toutefois voir des délégations de différents syndicats, de communautés religieuses, du Nouveau parti démocratique (NPD) de l’Ontario, du Parti vert du Canada et du Centre national des arts, entre autres.

Différents syndicats ont plutôt choisi d’appuyer l’organisation de Fierté dans la capitale. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Le drag king BJ Stroker est le gagnant du titre Monsieur Fierté dans la capitale 2024. Photo : Rachel Crustin/ONFR

La présidente d’honneur de l’an dernier, Fae Johnstone, a aussi participé au défilé cette année. Photo : Rachel Crustin/ONFR

L’organisme FrancoQueer a aussi participé au défilé de Fierté dans la capitale. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Près d’une centaine de personnes faisaient partie de la délégation du Centre national des arts, où certains événements de Fierté dans la capitale se sont déroulés pendant le festival. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Certains ont choisi de défiler tout de même avec leur chandail à l’effigie du Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton, qui s’était désisté du défilé. Photo : Rachel Crustin/ONFR

Certains organismes et institutions qui s’étaient désistés du défilé ont tenu leurs propres événements de la fierté au courant de la fin de semaine. C’est le cas pour la Fédération juive d’Ottawa, qui affirme que plus de 250 personnes se sont présentées à son déjeuner de la fierté, dimanche. Plusieurs dignitaires étaient sur place, dont certains affiliés à d’autres associations s’étant dissociées de Fierté dans la capitale. L’ambassadeur d’Israël au Canada, Iddo Moed, a participé à l’événement.