L'histoire d'Une langue universelle se déroule entre Téhéran, en Iran, et Winnipeg. Photo: gracieuseté du TIFF

Alors que l’année scolaire est entamée, c’est au tour des activités culturelles de reprendre un peu partout en Ontario. Cette semaine, Toronto s’anime avec le lancement de la programmation de TFO et celui de son plus célèbre festival. Et pour ceux qui voudraient débuter l’année culturelle en douceur, il est possible de le faire avec un nouvel album dans les oreilles, un nouveau livre dans les mains, ou en visitant une exposition qui permet à la fois de contempler et de réfléchir.  

Une ellipse à Sudbury

La Galerie du Nouvel-Ontario (GNO) débute sa saison culturelle avec Ellipse, une exposition de Dominic Lafontaine. L’artiste profite cette semaine d’une résidence exploratoire autour « de la richesse sémiotique du mot ‘ellipse’ », selon le communiqué annonçant l’événement. L’artiste franco-ontarien et anichinabé utilise à la fois les arts visuels, numériques et médiatiques pour créer une œuvre immersive dont le vernissage aura lieu le 12 septembre. Il sera possible de la visiter jusqu’au 25 octobre. Il est également possible d’aller faire un tour à la GNO avant le vernissage, afin d’échanger avec l’artiste et d’en découvrir plus sur sa démarche. Avec Ellipse, Dominic Lafontaine souhaite « redéfinir la substance et le vocabulaire esthétique de l’art anichinabé contemporain. »

Le mot ellipse deviendra une oeuvre d’art dans la vision de Dominique Lafontaine. Photo : Gracieuseté de la GNO

Sudbury, jusqu’au 25 octobre. Détails sur le site de la GNO.

La réconciliation par l’art et la jeunesse

Du côté d’Ottawa, l’Alliance française donne la parole à de jeunes artistes autochtones pour l’exposition Les jeunes en réconciliation : imaginez un Canada. Cette initiative de la Fondation Autochtone de l’Espoir prendra place du 10 septembre au 21 octobre. Elle met en vedette des œuvres des gagnants de la première édition du concours Imaginez le Canada, en 2016. Entre les œuvres d’art et les poèmes, les artistes réfléchissent sur l’avenir du pays et sur la signification de la réconciliation pour eux.

L’exposition Les jeunes en réconciliation : imaginez un Canada ouvrira ses portes le 10 septembre. Photo : Gracieuseté de l’Alliance française Ottawa

Ottawa, du 10 septembre au 21 octobre. Détails sur le site de l’Alliance française Ottawa.

Découvrir les artistes ottaviens

Des membres d’Arteast Ottawa ouvrent les portes de leurs studios samedi et dimanche. Il est donc possible de suivre un parcours pour visiter plusieurs artistes, dont Denise Lachance, Rachel Lapalme, Jeanne Vaillancourt, Danielle Beaulieu, Pierre Cloutier et Josée Bourassa. La majorité des studios se trouvent dans le quartier Orléans et de nombreux artistes francophones participent à l’initiative. C’est l’occasion d’aller leur parler, de découvrir leur démarche artistique et, qui sait, de mettre la main sur une œuvre d’art unique.

Une carte interactive a été mise en place afin de trouver les studios des artistes participants. Photo : capture d’écran Google Maps

Ottawa, les 7 et 8 septembre. Détails sur le site de Arteast Ottawa.

Le retour des vedettes au TIFF

Le Festival international du film de Toronto (TIFF) bat son plein jusqu’au 15 septembre. C’est l’année du retour des grandes vedettes américaines, mais il est possible de découvrir de nombreux films francophones, dont plusieurs en première mondiale ou nord-américaine. Une langue universelle de Matthew Rankin, candidat du Canada dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger, et Bergers, de Sophie Desraspe, font partie des plus attendus.

Daniel Craig fait partie des célébrités attendues au TIFF cette année. Il était également de la partie en 2022. Photo : Spring Morris

Toronto, jusqu’au 15 septembre. Détails sur le site du TIFF.

D’autres endroits pour des films francophones

Pour ceux qui ne peuvent se rendre dans la ville reine ou qui ne supportent pas les foules, pourquoi ne pas profiter d’un film dans un cinéma ou une salle d’un organisme local? Le cinéma ByTowne d’Ottawa est généreux en films francophones ces temps-ci, avec Nos belles-sœurs, Dernière danse, L’étoile filante et, bientôt, 1995. Mardi, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) présente Un p’tit truc en plus à l’auditorium de l’école secondaire catholique Béatrice-Desloges. À Sudbury, le cinéma Indie présente Bonnard, Pierre et Marthe ainsi que Les chambres rouges.

Le film 1995 de Ricardo Trogi a déjà atteint 2,5 millions de dollars au box-office. Il sera présenté au cinéma ByTowne dès le 20 septembre. Photo : Bertrand Calmeau / Immina Films

Lieux et dates variés. Détails sur les sites du cinéma ByTowne,  du MIFO et du Cinéma Indie de Sudbury.

Nouvel album pour Brian St-Pierre

Brian St-Pierre, connu entre autres pour la musique de Mon beau drapeau, de L’écho d’un peuple et de Vaches, The Musical, lance son quatrième album solo ce mercredi. L’événement aura lieu à la brasserie Brauwerk Hoffman de Rockland. Intitulé Malgré tout, ce nouvel opus comporte une dizaine de titres et flirte avec la pop, le folk, le rock et la ballade. Il sera disponible sur les plateformes numériques deux jours plus tard, soit le 13 septembre. On connaît déjà les extraits Fou de toi et Beaucoup d’amour. Ce dernier sera accompagné d’un nouveau vidéoclip, présenté en primeur au lancement de l’album.

Brian St-Pierre a reçu le prix Hommage pour récompenser l’ensemble de sa carrière au Gala Trille or, le 9 septembre 2023. Crédit image : Maxime Delaquis / ONFR

Rockland, le 11 septembre. Détails sur les réseaux sociaux de Brian St-Pierre.

Christelle Kongolo vient de dévoiler son deuxième recueil, Les roses ont des épines. Une version anglophone, Roses Have Thorns, est également disponible. Les poèmes et les citations renvoient à des histoires d’amour vécues, alors que l’artiste s’adresse à d’anciens amants et amis qui représentent des étapes de sa vie.

« Dans cette collection, les roses et les épines jouent des rôles différents. Les épines peuvent symboliser les barrières, les imperfections, les infidélités, les regrets et les défauts, tandis que les roses peuvent représenter l’amour, la joie, la beauté, la clarté et le bonheur. Le sens du titre devient plus clair en lisant chaque page », a raconté Christelle Kongolo à ONFR.

Les roses ont des épines est un recueil plus personnel que son prédécesseur, Les émotions entrecroisées. Photo : Gracieuseté de Christelle Kongolo

En autopublication. Détails sur les réseaux sociaux de Christelle Kongolo.